Laissez-moi en ascète admirer l’univers,
Etre des étoiles fou et du soleil le féal.
Sachez que, de la vie, j’aspire à l’idéal
Quoiqu’elle m’offre un visage pâle et pervers.
Pour unique demeure, je n’ai que les mirages
D’un monde purifié des méandres et des maux ;
Pour cette ultime bataille, je n’ai que quelques mots
Affilés par mes rêves et mes nombreux voyages.
Je jalouse les airs détendus des sirènes,
Se mouvant avec grâce dans leurs valses océanes.
Je m’émerveille devant leurs parures diaphanes,
Et leurs beautés divines, et leurs postures de reines.
Je m’incline devant ces êtres de chimères
Même sachant qu’elles ne sont le fruit de nos rêves .
Laissez-moi désirer que mon cœur, qui crève
De les aimer de loin les caresse et les serre.
Ö sirènes des songes de mes frères nomades
Dont les joues des courants connaissent les secrets !
Hantez d’enchantement les coins de mes contrées
Sauvages et virginales assoiffées des Haliades.
Bris de Passion, 2013
Commentaires
Merci mes chers amis Michel et dyne, vos appréciations me sont précieuses.
Le coeur à nu, les yeux grands ouverts.
Très beau! Félicitations Khadija!
Bonne journée.
Amitiés.
Adyne