Ô désert !
Sauras-tu garder
En ta mémoire granuleuse
Ce parcourt éphémère
Débutant par un cri
S’achevant par un vers ?
Ô désert !
Ton vent coléreux
Saura-t-il garder
En ses plis mouvementés
La trace du passage
Et le parfum poivré
D’un poète ailé ?
Ô désert !
Etendue hostile
Sauras-tu l’écouter
L’aimer et le chérir ?
Ou le lâcheras-tu
Entre une mort qui l’habite
Traîtresse et enragée
Et un sable qui le tue,
Silencieux et tumultueux
Ces ultimes amis invisibles
Complices de l’anonymat ?
Commentaires
Superbe!! En quelques lignes, tout est dit sur le sujet! En vers! Bravo Khadija.
Bonne fin de semaine.
Amitiés.
Adyne
Ce poème est très beau et très représententatif de ce que nous voyons dans les reportages, envie de découvrir ce sable brûlant qui facine et fait peur. Jacqueline