Conteuse est l'imagination.
Dans l'indifférence passive,
Elle distrait inoffensive,
Agite l'air en stagnation.
Y surgissent des papillons,
Qui volent soudain dans l'espace,
Imprévue et joyeuse grâce,
Sur un éblouissant rayon.
La mémoire se manifeste,
Présentant des mots entendus.
Sont-ils exacts ou prétendus,
Parfois accompagnés de gestes?
L'imagination bien souvent,
Intervient, change des paroles.
Elle a certainement un rôle
Dont les effets sont apaisants.
Dois-je regretter ou non pas
D'avoir une mémoire forte?
La vérité souvent m'importe,
Mais il existe d'autre cas.
L'imagination, qui en art,
Possède un pouvoir fantastique,
Engendre un monde mirifique.
De faux témoins y prennent part.
Dans la rêverie, le silence,
J'aimerais, ailleurs, m'évader,
Ne plus m'entendre bavarder
Sur l'énergie de l'existence.
La raison régit ma pensée.
Je reste figée à mon siège,
Quand la folle ivresse m'assiège.
Ne peux devenir insensée.
16 février 2015
Commentaires
Merci Michel et Rolande !
Nous attendrons ton retour avec sagesse, Rolande.
Lorsque la terre - prenons une pyrite - se frotte au feu - tenons fermement un silex - faisons les se renconter, surgissent des étincelles.
Miam...
J'apprécie beaucoup et le poème et l'illustration ou la raison cède à l'imagination et les deux deviennent fusionnelles.
Excusez-moi cet écrit rapide, mais, en ce moment, d'autre priorités m'assiègent. Après le 26, en principe, je reviendrai parmi vous tous et toutes que j'aime.
Plein de bisous et félicitations.
Mille mercis, chère Suzanne.
Oh !!!!!
Quelle belle surprise, cette imagination qui laisse parfois blanche la page du poète et blanche la toile du peintre trouve ici, en ces lignes, un bien heureux dénouement.
Vous avez ce don d'écrire qui m'émerveille à chaque fois.