La distance n'empêche plus,
Le hasard, de placer deux êtres,
Qui s'aimeront plus tard, peut-être,
Face à face dans le même flux.
Chacun d'eux projette une image,
Le représentant au présent,
Ou jadis, caprice plaisant.
Virtuel, on choisit son âge.
Las âmes qui deviennent soeurs,
Comblées souvent par leurs échanges,
Ont le désir que rien ne change,
S'émeuvent d'ardents coups de coeur.
Quand règne la sérénité,
Surtout ne pas changer de sphère!
La réalité est amère
Et même peut nous attrister.
Là où le temps n'a pas d'emprise,
Je reviens sur d'anciennes routes.
Rien d'altéré ne crée de doutes.
M'y retrouver jolie me grise.
23 juin 2014
Commentaires
Du cœur à cœur et d'âme à âme glissent d'étranges ardeurs où le virtuel y dessine une jeunesse éternelle. Au-delà des dates et des générations. "Là où le temps n'a pas d'emprise". En effet.
Très beau texte Suzanne, vous avez en quelques lignes fait le tour de la question, aller de l'avant dans les rêves éphémères et une réalité parfois amère, heureusement que les anciennes routes sont parfois un soulagement il est bon d'y revenir, Jacqueline
De belles et justes réflexions !
Merci Suzanne pour ce partage.
Amicalement.
Adyne