Ils étaient gais parfois les va-t-en guerre, le premier jour
marchaient au pas de l’illusion
blanche encore en sa perspective de bleu
Le soleil y fondait à foison des foulées d’espérance
Quand le flanc de la montagne s’est empourpré soudain.
ils ont cru que le ciel d’ouest traçait une annonce de fuhn
ou de tramontane peut être
Une brume enfumée déjà montait à l’assaut du monastère
alors ils ont compris que feu et sang envahissaient la terre.
On n’a plus vu
que leurs chevelures courbées
…
Ne résonnait plus
que la note trop longue d’ une ritournelle
Brisée
Commentaires
Oh que oui ! Mais combien d'hommes encore s'y laissent prendre de par le vaste monde !! Ils sont, hélas, innombrables.
Dimanche, un magnifique documentaire sur l'initiateur du commerce équitable et de Max Avelaer : la vie de cet homme là vaut mieux que tous les discours. Une véritable saga qui a débuté en Hollande où il est né. (France 2, le matin)
Poème très visuel : ils montent sur la colline .... allégés d'espérance et ils se retrouvent brisés.
Toute l'horreur des guerres y est. Et nos coeurs se noient de larmes sur des notes brisées.
Très beau. Merci Hélène.