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Celle qu'il appelait Suzie

 

 

Sans faire-part, sans évidence,

Elle a tiré sa révérence

Et disparu à tout jamais.

On n'entendra plus la nommer.

Elle perdit son importance,

Quand fut condamné au silence,

Celui qui tendrement l'aimait.

Le sort ne prévient ni promet.

Un surnom qu'un être nous donne,

Sans être imité par personne,

S'éteint en même temps que lui;

Il glisse au plus profond d'un puits.

Souvent c'est un mot qui caresse,

Apportant énergie, liesse.

Celle qu'il appelait Suzie

Y repense avec nostalgie.

22 juillet 2014

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Commentaires

  • C'est bien vrai qu'il manque au coeur ce petit surnom quand l'auteur disparaît, qu'il soit dit par un être aimé ou un aïeul ce petit surnom personnel donne de l'importance tendresse.  Un joli texte qui donne de l'émotion,                                Jacqueline

  • La douceur du surnom subsistera à jamais dans la mémoire. Il chantera éternellement dans le souvenir.

    Subtil, délicat et vrai.

  • Tellement vrai et ... si délicatement  exprimé  !   Merci , Suzanne,  du partage de ces lignes ! Cordialement, Nicole

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