Architecture contemporaine : Namur, 1945-1985

[Robert Paul]

Une nouvelle brochure à la découverte du patrimoine architectural namurois
« Architecture contemporaine : Namur, 1945-1985 »


Après le succès de la brochure « Balades urbaines namuroises - Art nouveau, Art déco», l’Office du Tourisme de Namur lance un nouveau numéro dédié à l’architecture contemporaine namuroise, de 1945 à 1985, dont la figure de proue fut sans conteste l’architecte ROGER BASTIN. Ce dernier a réalisé de nombreux édifices tant en Europe qu’en Afrique. Il a aussi marqué sa ville de son empreinte. C’est, à l’évidence, le Quartier universitaire des Facultés Notre-Dame de la Paix qui représente son œuvre majeure à Namur. Vous pourrez également découvrir les réalisations d’autres architectes comme Albert Mairy et José Ledoux qui ont façonné le paysage urbanistique namurois.

Cet opuscule, illustré et détaillé, invite le Namurois et le touriste à (re)découvrir Namur avec un regard neuf.

La brochure est disponible dans les deux centres infos de l’Office du Tourisme de Namur (au Square Léopold et à la Halle Al Chair, rue du Pont, 21) ou sur simple demande au 081/24.64.48-49.

[Dominique Dumont]

Bastin a également agrandi l'internat du petit séminaire de Floreffe(abbaye 1121, retravaillée au 18è, et dont les bâtiments historiques sont classés patrimoine de la Wallonie) en béton pur et dur...Est-ce l'oeil qui s'habitue à tout (ou à peu près) ou le génie de l'architecte qui nous amène à considérer ces mariages contre nature comme acceptables. Est-ce la mouvance de la "modernité" et la diffusion tentaculaire de ses images qui nous nous font trouver "finalement pas mal" la pyramide du Louvre? On en a tellement parlé : voilà sans doute le premier but à atteindre pour ses concepteurs : choquer avec intelligence. L'art est dans le choc. Comme nous sommes des moutons bêlants et que ne souhaitons pas passer pour de petits esprits, on bêle.
Et pourtant, j'ai tout de suite adoré le musée Gugenheim de Bilbao. Je suis sans doute ignare, mais pas vraiment obtus : quand les réalisations contemporaines me plaisent, je le dis. J'ai ressenti un choc, pas celui qui m'abaisse et me fait mal mais celui qui me réveille, qui me fait penser, qui me fait aimer le monde où je vis, l'époque où je suis.