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THE WALK

06 & 07.10.2021

The Walk est une action artistique qui suit les pas d'Amal, une marionnette de 3,5 mètres conçue par la Handspring Puppet Company qui représente une petite fille syrienne. Partie à la recherche de sa mère, elle a quitté Gaziantep à la frontière turco-syrienne le 27.07.2021 et traverse l’Europe pour atteindre Manchester en novembre 2021. 

En collaboration avec le Théâtre National Wallonie-Bruxelles, Bozar, Chaire Mahmoud Darwich, La Monnaie, Hetpaleis, Atlas, De Reuzen, District Borgerhout, ABSL La Source, Crilux

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administrateur partenariats

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Les mains de ma mère

Elles avaient raclé les miettes sur les tables,

grapillé le charbon au flanc des terrils,

ramassé branches et planches  pour allumer un feu de pauvre.

Mordues par la vie, elles restaient pourtant des mains d'enfant

qui habillaient des poupées imaginaires

et dessinaient des soleils sur des bouts de carton.

Entre la lessive et le devoir d'écolière, 

elles avaient gratté d'irréelles guitares

où leur âme se fendait en notes secrètes

Entre leurs gerçures,

elles avaient étouffé des colères de rebelle

et, mouillées de larmes, s'en étaient allées cueillir la fleur rare,

éclatée d'une graine aventureuse entre deux pavés.

Captives dans un atelier et tirant l'aiguille,

elles semblaient sur les taffetas, satins, broderies,

deux papillons voletant de corolle à corolle.

Du lot des meurtrissures, elles émergeaient aériennes

comme si leur vocation était d'apprivoiser les tourterelles. 

Un jour d'amour, elles déposèrent leurs fines nervures

dans les poignes d'un ouvrier.

Les unes et les autres avaient de longues racines

gorgées de la houille du Sud et des sables du Nord.


Elles se nouèrent au temps des primevères,

dans le souvenir commun du pain noir. 

Quand elles caressèrent mon premier battement de paupières

je reçus leur grâce au plus profond de ma chair.


Quand elles m'apprirent à cueillir un myosotis

ce fut pour le piquer dans mon coeur, que vivant

il y demeure à travers doutes et trébuchements.

Du langage des mains, elles me montrèrent tous les signes,

puissants et délicats.

La tendre pression d'amour et la forte pression d'espoir,

le signe de l'adieu et celui du baiser,

les mains qui prient, s'offrent, maudissent, et le signe dur

du poing fermé pour la lutte finale,

les mains sur les yeux écrasant les larmes,

celles se frappant l'une l'autre dans l'enthousiasme,

et celles qui se creusent en coupe pour recevoir l'ondée,

ou s'écartent en croix ou dressent le flambeau,

tous ces signes, enfin, qui fusent du coeur...

Les mains, les siennes,

sculptées dans la glaise des corons,

ne se refusant jamais à l'appel d'une détresse,

multiples et uniques, comblées de prodiges

et de poignantes tendresses.

Elles sont vieilles aujourd'hui, traversées de veines bleues,

belles, comme le combat du blessé contre la mort,

comme une justice qui se montrerait nue,

comme l'obstination de l'aveugle à voir le jour dans sa nuit.

Barbara Y. Flamand

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C'est mon coeur qui parle

Ma précieuse maman 

Mon amour pour toi est encore plus grand que les cieux

Plus haut que les montagnes

Et plus tendre que la brise

Ton amour inconditionnel et ta générosité sont émouvants

Tu as été et tu es toujours mon modèle d’inspiration

Tu m’as transmis ta passion pour les arts et ton amour pour les lettres

Tu peignais comme une déesse à l’huile, aux crayons et à la gouache

Tu brodais des superbes nappes et tu cousais de magnifiques vêtements

Je vois devant moi tes patrons et ta machine à coudre

Je me souviens bien lorsque j’étais petite comment tu m’emmenais parfois avec toi à ton travail

Ton bureau de bibliothécaire était rempli d’armoires à tiroirs 

Cela m’impressionnait énormément et cette odeur de livres que j’ai tant aimée

Ta beauté naturelle et ton visage nimbé de lumière ont illuminé ma vie

Tu m’as donné l’envie d’être toujours en quête de beauté

Tu m’as appris à respecter la nature et sa divinité

Aujourd’hui, je suis une femme libre comme toi

Ta laïcité est innée et ta spiritualité est immense

Ton esprit libre et ta pensée humaine m’ont guidé vers le bonheur

Tu m’as appris à devenir une citoyenne du monde sans nuire à mes racines

À être fidèle à moi-même et bien dans ma peau

Les facettes multiples d’une identité sont une grâce

Maman, une femme du Proche-Orient si moderne et émancipée.

D'ici quelques jours, je serai près de toi

Et bien entendu avec les boîtes de chocolat

Nada AL-ATTAR 

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Les partenariats

Arts 
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Lettres

 

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Les Mots du Cœur

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J'ai lu, j'ai bu, j'ai absorbé
Tous ces mots déposés
Dans ce journal secret
A la douce lueur orangée
J'ai apprécié chaque ligne
De cette prose feutrine
Au parfum de l'intime
J'ai feuilleté et dévoré
Chaque déclaration
A en pâlir d'émotion
J'ai savouré cette friandise
Caressée de frissons
Quoi qu'on en dise
Loin de cette préface
D'une voix tiède et basse
Je cite ces notes perlées
En partition sucrée
Berçant l'amoureuse
De sa plume duveteuse
Pudique odyssée
Romantiques pensées
Et au bout de ces lignes
De cette innocence de l'âme
J'ai consommé la douceur sublime
De la passion des flammes
•⊰✿~•
© Elea Laureen

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Le grand cerf-volant

LE GRAND CERF-VOLANT

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Le papa de Charlotte

ne possède pas de yacht,

il n’a pas le sou pour ça.

Sa fortune est dans sa tête,

c’est un grand cerf-volant

qui emmène la fillette

vers ses rêves d’enfant.

 

En suivant des yeux la belle

il déroule de la ficelle

la singulière infinité.

La voir étreindre les nuages

blancs comme des peluches

et caresser le bleu des cieux,
ça rend son cœur heureux.

 

Puis l’oiseau imaginaire

soudain frôle l’écume claire

au large de l’océan.

Des flots émergent les dauphins,

des miroirs en arc-en-ciel,

aquarelles éphémères

du monde la beauté.

 

Par la grâce des lumières,

vers l’ issue qu’elle préfère,

elle se laisse guider.

Planant au-dessus des rameaux

d’une forêt de truculence,

elle salue les animaux

qui pour l’accueillir dansent.

 

Quel que soit le voyage,

peu importe les images,

le gosse vit le ravissement.

Les frasques bienveillantes

de son papa l’enchantent

pourvu qu’en tous lieux et places

il y ait un marchand de glaces.

 

mh

 

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Solidarité avec les Belges.

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Pensée : De tout cœur avec les victimes des inondations de la région de Liège à l’Est de la Belgique, où la Meuse en crue impose aux habitants « une situation de crise exceptionnelle » ainsi qu’aux riverains du district d’Ahrweiler, en Rhénanie-Palatinat (Allemagne). Qu’ils (les habitants) trouvent en ces modestes lignes, ma compassion mais aussi ma solidarité avec les familles sinistrées. Mon élan s’explique par le fait qu’il y’a presque vingt ans que nous avions vécus également les inondations meurtrières du 10 novembre 2001 qui avaient endeuillés le quartier de Bab-El-Oued par la perte cruelle de 700 âmes rien qu’en une mâtinée. Pire, la déferlante de boue s’était mêlée aux pluies diluviennes qui avaient causé  la démolition d’immeubles centenaires, faisant perdre à ce quartier côtier d’Alger, son esthétique bâti. Paix aux âmes de nos disparus des deux rives. Alger, le 16 juillet 2021, Louhal Nourreddine.

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L'Amour des Roses

En complément, une poésie extraite de ce 1er recueil "D'Aventures en Aventures"

Agréable moment poétique

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La vie, l'amour, les roses !
Beautés de la nature et du parfum des choses ;
Ruisseaux, sentiers, prairies
Aux blanches arabesques, dont vous êtes garnies !
Petites marguerites où s'effeuille l'amour,
Que l'on aime toujours !
Clairières des grands bois !
Propices aux rendez-vous de deux cœurs en émoi ;
Flore qui vous protège
Des regards des curieux qui parfois vous assiègent !
Faune qui vous enchante de ses chants mélodieux,
Qui rend l'amour heureux !
Eau claire des ruisseaux
Qui s'écoule légère et abreuve les oiseaux ;
Votre parcours léger
Donne à l'onde qui vous guide tant de sérénité !
Que l'oreille qui écoute soudain apaise le cœur,
De notre amour vainqueur !
Brise du clair de lune
Des chaudes soirées d'été au bord de la lagune ;
À l'heure du crépuscule
Où s'estompe le fil de mon cœur funambule !
Tu réveilles l'envie de mes amours avides,
Tels les amours d'Ovide !
Ô charmante ingénue
Femme que je chéris quand tu m'apparais nue ;
À l'aube de mes nuits
Quand ton parfum de femme s'exhale réjouit !
Ébloui, je regarde toute la beauté des choses,
Avec l'amour des roses !
© José Delattre, 2017

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Mon papa, José Delattre est décédé de la Covid19 en Janvier dernier, le 29 exactement ...
Il était metteur en scène dans les Honnelles depuis plus de 30 ans,
était monté sur les planches dès le plus jeune âge
et au départ de son épouse après une pénible maladie avait pris la plume
et m'avait emmené avec lui sur les réseaux pour ce très beau partage qu'est la poésie !


Je m'appelle Laurence Delattre, je publie sous le pseudo d'Elea Laureen, et si je suis là aujourd'hui c'est parce que j'ai décidé de continuer à faire briller ses sublimes écrits,
au travers d'un recueil à titre posthume !
Il en rêvait, malheureusement il n'en a pas eu le temps,
emporté par ce virus en 4 semaines !

Je vous propose donc de découvrir ce très joli recueil de poésie
dédié à son seul amour parti trop tôt...

Dans ce recueil, vous découvrirez une plume remplie d'amour,
bercée de tendresse et de sagesse ...

Résumé ;

José Delattre, poète belge, dont la plume se veut libre et passionnée...
Au travers de ses écrits, sa poésie voyage, amoureuse et rêveuse, de cette vie de bonheur et de rires, dans cette nature qu'il a tant appréciée et affectionnant les étoiles... Son étoile !

A celle qu'il a aimé plus que tout, il écrira ses plus beaux poèmes d'amour comme une ode à la femme, sa Muse, source inépuisable d'inspiration !
Un recueil d'évasion, d'aventures et de rêves ...
Par monts et par vaux, laissez vous emporter au rythme de ses rimes
à la faveur de son cœur de troubadour ...

Appréciation "plumes secrètes" ;

Qu’il évoque sa muse, le charme des saisons, ses voyages en rêves intergalactiques, ses pensées métaphysiques ou toutes les facettes de l’amour romantique, maternel ou sensuel, José Delattre nous emmène avec lui dans son merveilleux univers poétique. Il chante l’amour comme le rossignol chante le printemps, avec passion, conviction, espoir et une grande tendresse. Il chante l’amour comme il chante la vie. Qui le lit ne peut que chanter avec lui. 

https://www.youtube.com/watch?v=fmz9egEryMc&list=PLASg6wUYZVJhr7rquIRjr4rmYaQ0XBE3I&index=53


Prix Public ; 15,90 €
Prix ePub ; 4,99 €

Merci à tous ceux et celles qui l'ont soutenu et encouragé...
Prenez soin de vous
Mille bisous, Elea Laureen
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Coquelicots Géants

 Partenariat Poésie-Peinture "Elea Laureen & De Ro Jacqueline" sur Arts et Lettres
Poésie de Elea Laureen inspirée de la superbe Aquarelle de De Ro Jacqueline

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A fleur d'âme, ils se pâment
D'élégance au gré du vent
Cherchant le sacre d'un sésame
Dans un léger mouvement
Caressant les herbes folles
Qui batifolent dans la vallée
Ils fleurent ce mystérieux symbole
D'un prélude printanier
 ☆
L'intermède sensuel
Au soleil s'illumine
D'une crêpe arc-en-ciel
Quand la parure divine

Flamboie sous l'horizon
De nos cœurs charmés
Et dans leur tourbillon
Nous incite à rêver !
 
•⊰✿~•
 
© Elea Laureen
Merci à De Ro Jacqueline
pour ce superbe Partenariat

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Histoire d’un cours d’eau - Le ruisseau

Histoire d’un cours d’eau - Le ruisseau

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C'est entre deux rochers que je l'avais trouvé ;
Ce ru bouillonnant, furieux d'être emprisonné,
Qui, d'une force inouïe, se libère, jaillissant,
Grondant, écumant, cassant tout sur son passage.
Dans son ire du moment, continue ses ravages,
Pour finir son combat en courant tumultueux,

Se calmer, gémissant, en courant sinueux.
Il coule lentement, ce long ruban d'argent,
Dans cette verte campagne où, de temps en temps,
Telle une rivière, s'élargit, s'enfle, et se tord
En méandres gracieuses qui, suivant les bords,
Diminuent, s'amenuisent pour finir comme avant :
En long ruban d'argent qui file en murmurant.

 Une rainette plonge : un clapotis, un rond se orme,
S'agrandit puis se meurt pour devenir informe.
Il serpente toujours continuant son chemin,
Silencieux ; Soudain prend un son cristallin
Pour parler aux clochettes, qui doucement se penchent,
Pour l'écouter chanter une douce romance.
Dans la nuit d'azur sombre, aux ombres mystérieuses,
Il s'adresse aux étoiles d'un son mélodieux.

Il chante une complainte pleine de tendresse
A ces astres brillants, scintillant d'allégresse.
Elles lui répondent alors, vibrantes d'émotion,
En filant vivement vers le noir horizon,
Et faisant de leurs traînes, un ballet lumineux ;
Magnifique artifice, sous la voûte des cieux.



Nicole G.E

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