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Une habitude bénéfique

Songerie

Enfant, j'avais pris l'habitude,
De chanter avec assurance.
Cela fut pour moi une chance.
Je le dis avec certitude.

Il est des chants pour égayer.
On les fredonne dans la joie.
Ils dépaysent bien des fois,
Montrent des lieux ensoleillés.

Mais durant les jours de regret,
Accueillant la mélancolie.
Sur soi souvent, on se replie
Dans le silence qui agrée.

Les mots exprimant la tristesse,
Mis en vers sur une musique,
Créent un espace romantique.
Parfois leur résonance blesse.

Durant un manque persistant,
Je me refusais d'écouter
Les feuilles mortes que chantait
Si tendrement Yves Montand.

Les poèmes et les refrains
Qui engendrent de l'allégresse
Et aussi l'envie de sagesse

Peuvent apaiser un chagrin.

4 octobre 2017

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Le chaos source de la création moderne

Le chaos extérieur. Nietzsche. «Et savez-vous bien ce qu’est le monde pour moi? Voulez-vous que je vous le montre dans un miroir? Ce monde: un monstre de force, sans commencement ni fin; une somme fixe de force, dure comme l’airain, qui n’augmente ni ne diminue, qui ne s’use pas mais se transforme, dont la totalité est une grandeur invariable, une économie où il n’y a ni dépenses ni pertes; mais pas d’accroissement non plus ni de recette…». (Par delà le bien et le mal)

Il propose une représentation chaotique du monde, tissu de forces sans ordre intrinsèque ni possibilité d’ordonnancement même la raison ne peut donner du sens aux choses:«Mais je pense que nous sommes aujourd’hui éloignés tout au moins de cette ridicule immodestie de décréter à partir de notre angle que seules seraient valables les perspectives à partir de cet angle. Le monde au contraire nous est redevenu «infini» une fois de plus: pour autant que nous ne saurions ignorer la possibilité qu’il renferme une infinité d’interprétations. Une fois encore le grand frisson nous saisit: mais qui donc aurait envie de diviniser, reprenant aussitôt cette ancienne habitude, ce monstre de monde inconnu? Hélas, il est tant de possibilités non divines d’interprétation inscrites dans cet inconnu, trop de diableries, de sottises, de folles d’interprétation, notre propre nature humaine, trop humaine interprétation, que nous connaissons…». (Gai Savoir)


Que reste-t-il alors de ce monde où rien n’a de sens, et quelle place l’homme peut-il y occuper?

La vie, mais une vie pleine de cruauté, d’injustice, d’incertitude et d’absurdité. Il n’y a pas de normes absolues du bien et du mal. Il n’y a qu’un homme nu vivant seul dans un monde absurde et chaotique.

«Il faut avoir du chaos en soi pour accoucher d une étoile qui danse» (Ainsi parlait Zarathoustra )

Freud pensait que si le développement de la civilisation continue sur sa forme actuelle,  » l’ensemble de l’humanité risque de devenir névrotique, « Malaise de la civilisation.1930.»
La raison humaine et les sciences sont selon lui le chemin pour la connaissance. Freud est l’enfant des Lumières. Il va se concentrer sur le pouvoir et l’influence des facteurs non-rationnels, des impulsions de la pensée et du comportement humain. Freud croyait que nos pensées conscientes sont déterminées par quelque chose de caché : nos pulsions inconscientes.

Freud ne s’éloigne pas de Nietzsche. Il pense que l’irrationnel est une un danger potentiel. Il était convaincu que l’homme n’est pas un être rationnel, son comportement est guidé par des forces intérieures.
L’esprit inconscient explique selon Freud certaines actions humaines.
Freud n’a pas découvert l’inconscient. Les romantiques européens, Rimbaud, Shakespeare, Dostoïevski et Nietzsche ont discuté cet esprit inconscient. Contrairement à Nietzsche, Freud était un homme scientifique. Le médecin Freud s’était spécialisé dans le traitement des troubles mentaux. Il a conclu que le chaos intérieur est le résultat de craintes vécues durant l’enfance. Les névroses prennent selon lui plusieurs formes : hystérie, anxiété, dépression ou obsession. Pour traiter un comportement névrotique, Freud discutait les expériences de l’enfance. Il traitait ses patients de deux façons. La première la libre association : dire tout ce qui vient à l’esprit peut révéler quelque idée cachée. La deuxième méthode est l’interprétation des rêves. Les rêves selon lui révèlent les désirs secrets.

Comme Nietzsche, il pense que les gens ne sont pas bons par nature. L’individu est une créature d’instincts et d’agressivité.
La civilisation est un fardeau. Le chaos intérieur est le résultat d’un conflit. La coexistence est douloureuse entre nos pulsions et les limites de la société que les individus doivent supporter pour éviter le chaos. En face de cette souffrance, on trouve anxiété,frustrations, dépression, alcool et autres drogues. La vie civilisée augmente la souffrance des gens et le risque pour leur santé mentale.

Nietzsche, Freud vont changer la civilisation occidentale

Le travail de Nietzsche et Freud a créé une grande révolution culturelle, le modernisme, caractérisée par la prise de conscience de Soi. Les artistes modernistes ont abandonné les traditions artistiques et les conventions littéraires et ont commencé à expérimenter de nouveaux modes d’expression. Thomas Mann,Marcel Proust, Rimbaud, DH Lawrence, James Joyce, Franz Kafka ou Yasunari Kawabata au japon ont exploré la vie intérieure. Leurs romans traitent de l’homme moderne qui rejette les valeurs de sa culture en payant le prix de la culpabilité, de la frustration, d’une sexualité stigmatisée, de solitude.

Pour l’artiste, la réalité est personnelle, individuelle et subjective.
L’artiste fait sa propre réalité et façonne un monde irrationnel.
Il tente de pénétrer les profondeurs de l’inconscient véritable source de la créativité.

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La théorie du grand complot ?  On pourrait le croire si ce livre n’avait été écrit par l’un des policiers chargés d’enquêter sur, entre autres choses : « Les tueurs du Brabant Wallon ».  Frédéric Mitchel fut l’un des lieutenants du commissaire Bourgeois, surnommé le « Boss » qui était à la tête de la « B.R.I », Brigade de Recherches et d’Investigations. (Belgique)

12273241476?profile=originalDans un premier temps, ce fut l’étonnement de recevoir ce livre envoyé par son agent littéraire. Étonné parce qu’en réalité je n’ai aucune compétence ni en matière criminelle ni en géopolitique.  Il est facile dès lors de comprendre que je me suis tenu sur mes gardes, n’ayant aucune envie de me retrouver dans le rôle du chroniqueur manipulé.

Pour la petite histoire, lors de l’attaque du Delhaize de Overijse (Belgique), je me suis retrouvé indirectement témoin de la tragédie qui venait de s’y dérouler.  Je revenais de mon travail, découvrant sur le parking de ce magasin, quantité de lampes bleues encadrant une agitation morbide.  Ce n’est que le lendemain que j’apprendrai, par voie médiatique, les détails du drame et je vous avoue que j’en tremble encore.  J’aurais pu être sur les lieux, ce n’était qu’une question de timing, de litres de lait oubliés ou d’une omelette qu’il faut compléter par une douzaine d’œufs absents du frigo.  J’en tremble pour raison que ma présence en compagnie de mes enfants, de mon épouse n’a tenu qu’à une question de timing.  Dans ces cas précis comment ne pas remercier le destin de nous avoir épargné ces « exécutions ».  Non je ne demanderai pas pardon pour le terme utilisé, ce n’était pas un crime ni un meurtre, c’était de véritables exécutions orchestrées avec sang-froid.

Un carnage, des mises à mort qui semblaient gratuites et qui sous le regard du livre de Frédéric Mitchel trouve peut-être une explication logique.  Le sordide n’a pas dit son dernier mot.  Je ne vais pas décrire le contenu de l’ouvrage, c’est impossible et impossible également d’en faire une synthèse.  J’ose, sans l’avoir préalablement interviewé, j’ose faire un parallélisme entre ces affaires qui ont ébranlé l’Europe (je veux parler des Brigades rouges, de la bande à Baader des cellules communistes combattante et j’en passe) et les attentats auxquels nous devons faire face de nos jours.  Je sais, mes propos paraissent choquants, mais faut-il pour autant laisser sous silence ces interrogations qui m'interpellent quelquefois ?  À qui profite le crime ?  Aucune réponse à vous offrir, comme écrit précédemment, je n’en ai ni les compétences ni les moyens, l’Histoire répondra peut-être un jour à l’audace de mes propos, ou pas; qui vivra verra.

« Les tueurs masqués » premier tome de ce qui s’annonce comme une trilogie, est un ouvrage bien écrit.  Une sorte de rapport apportant preuves et éléments troublants.  Ce n’est pas pour autant hors de portée du quidam que nous sommes, au contraire.  Je salue chez « Frédéric Mitchel », l’art de capter l’attention du lecteur en dévoilant un sujet d’une rare complexité.  C’est tout simplement passionnant à lire, au secours !, panique dans le tiroir de la confiance.

347 pages qui pourraient se dévorer si le contenu n’était pas écrit à partir d’une triste réalité.  Des morts par dizaines, tués sans autres raisons apparentes que le besoin de déstabiliser l’opinion publique.  Brrr on a le droit de trembler.  Me vient à l’esprit l’affiche du film de Francis Ford Coppola tiré de l’admirable roman écrit par Mario Puzo, vous l’aurez probablement déjà compris « Le Parrain ».  Souvenez-vous ; l’image représentait une main qui agite les ficelles pour démontrer le pouvoir d’une manipulation savamment orchestrée.  Comme le disait si justement un présentateur don j’ai oublié le nom, bienvenu au pays des Bisounours.

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Les visions d'Ulysse

Les visions d’Ulysse, Odyssée contemporaine


J’ai vu le soleil bas, taché d’horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !
Rimbaud
Le bateau ivre

Les visions d’Ulysse

I

Prenez une carte du monde à l’échelle que vous voulez et un compas . Plantez la pointe sur la bonne ville de Tarbes Hautes Pyrénées Occitanie France Latitude : 43.2333
Longitude : 0.0833 et tracez un cercle de…2300km
et oui il faut calculer l’écartement des branches en fonction de l échelle bande de cossards.
Vous y êtes?
Donc , la pointe sur Tarbes et on trace un jolie cercle. Bien. Il passe où ce bel objet géométrique?

Océan atlantique,Norvège, Suède, Estonie, Lettonie, Lituanie, Biélorussie, Ukraine, Moldavie/Transnistrie, Roumanie , Bulgarie, Turquie, Grèce, Libye , Algérie , Mali, Mauritanie, Sahara occidental.
Vaste programme. Je vous aide un peu essayez de croiser ces données avec les différentes routes de trafics de drogues, armes, êtres humains. Connaissant votre sagacité vous devez situer mon lieu de villégiature.
Bon d’accord certaines routes sont moins fréquentées, les trafiquants sont toujours à l’affût de nouveaux débouchés, des marchés sont saturés, d’autres sont prometteurs, Comme tout bons capitalistes ils étudient le marché . Saint Marché priez pour nous .
Mes vaccins n’étant pas à jours vous devinez maintenant vers quel point cardinal je me trouve ?
Je ne parlerai pas! Inutile de me supplier. Pas de nom , motus et bouche cousue. Enfin presque je vais quand même vous raconter mon séjour.
L’inconvénient c’est que vous ne saurez jamais si c’est la vérité. De l’autobiographie, du journal de voyage , de bord , intime , de l’autofiction, de la fiction, de l’affliction , de la friction de méninges , du reportage, du roman , une fable? On va dire Récit à récifs.Parce qu il va y avoir des écueils, des vagues, des remous…
Mais hypocrite lecteur mon semblable mon frère j’espère que cela te tirera des maux qui nous accablent tous, au moins quelques minutes: l’ennui et notre incapacité à nous définir par nous même. Il y a bien quelque chose qui nous donne l’illusion d’être complet. Trouver un sens à son existence en pensant combler les manques de l’autre et recevoir en retour l’amour qui comblera les notres. Mais tout cela n’est qu’illusion. Un jour nous réalisons que nous sommes existentiellement incomplet.

Alors que faire? Noyer sa blessure narcissique dans le dépréciation et la dépression?
Non on va soigner ce besoin d’avoir une image idéale, forte et positive de soi.
Je deviens écrivain. Je trouve ça valorisant classe non? Ça déchire!
Je vous offre un petit voyage en ma compagnie.
Roh mais pourquoi voyager direz vous chers lecteurs casaniers.
Je ne sais pas. Ce n’est pas parce que je suis écrivain que j’ai réponse à tout.
Je vous donne trois citations. On y réfléchit et on commence la lecture demain OK?

 » A quoi sert de voyager si tu t’emmènes avec toi ? C’est d’âme qu’il faut changer, non de climat. »

Citation de Sénèque

«Voyager, c’est bien utile, ça fait travailler l’imagination,
Tout le reste n’est que déception et fatigues.
Notre voyage à nous est entièrement imaginaire. Voilà sa force.
Il va de la vie à la mort. Hommes, bêtes, villes et choses, tout est imaginé. C’est un roman,rien qu’une histoire fictive.
Et puis d’abord tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux.
C’est de l’autre côté de la vie.»

Citation de Céline

et last but not least

« Moi, le seul voyage qui m’intéresse, c’est la mort. Parce qu’on ne rapporte pas de diapos. »

citation de Georges Wolinski

Je n’ai pas les moyens de me payer un correcteur faites le travail vous même. Et puisqu il faut bien donner un titre , disons
« Les visions d’Ulysse »

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Murmure fatigué

Encore m’attarder

À ce parfum dispersé

Au milieu des nuées

          Débauche nourrie

               Nul souci sur  l’oreiller

                       Shopping masturbatoire

                              Des tempes argentées

Les figuiers grelottent

Dans la plaine déserte et désolée

Battue par le vent

 Efforts et tourments en quantité

Il faut clore les grandes portes

Des précoces vents d’hiver

Du lamentable ennui.

Et des chants tus

À mon insu

 

Quitter ces vers brûlants

Plus rien à édifier

Quel chemin donnera l’ivresse ?

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Rêveuse

12273247081?profile=originalles yeux perdus dans son rêve intérieur

La douce apparition dans le jardin de Jade 

 semble lointaine 

Le passant hésite et s'efface 

AA souvenir d'un voyage au Japon par une inspiration Pré raphaelite!!!!huile sur carton 50x60

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Un point de vue désirable

Tout artiste se sent en joie
Quand il a causé un émoi.
Le poète qui s'entend dire:
J'ai pris du plaisir à vous lire,
Ravi, se rassure parfois.

En dépit de son savoir-faire,
Nul ne peut être sûr de plaire.
Présentant une oeuvre artistique,
Chacun s'en remet aux critiques
Qui paraissent souvent sévères.

Or qu'en est-il des coups de coeur
Ressentis par des âmes soeurs?
Ils provoquent des commentaires
Qui certes peuvent satisfaire,
Laissant occultées les erreurs.

Émouvoir, plaisir agréable! 
Nombreux artistes en sont capables.
Pour évaluer le talent,
Il faut des juges compétents.
Leur point de vue est désirable.

                                                                           Ier octobre 2017

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                                                             ~ L'automne par Freddy Sosson ~

L'été indien

Nous emmène aux confins

D'un été s'achevant et prenant fin...

Il nous bouscule en chemin

Main dans la main

Profitons encore de ses moindres recoins

 

Comme il est bon d'apprécier, à foison

De la douceur d'une arrière-saison

Se profilant à l'horizon

 

Au ton sur ton

Se marque un large sourire

Que rien ne semble faire pâlir

 

Ni l'ombrage des feuillages

ayant déjà revêtu leur adage

Ne paraît être troublé dans ce paysage

 

Les oiseaux chantonnent

A l'aube d'un automne

Pas encore trop monotone

 

D'habitude, aux allures si frivoles

La nature semble stagner et ne caracole

Quand, mêlée à la douceur et aux effluves d'un été indien

 

L'été que rien ne retient

Se poursuit serein

Sous les reflets réminiscents du soleil au lointain...

 

Marianne Leitao ©

Ecrit le 29 septembre 2017

...

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On ne saurait le nier,  le titre résonne comme le feraient les "déboulements" des souvenirs étouffés.  Étouffés ?  Certes, le mot est fort, il n’en est pas moins choisi si l’on songe au nombre d’effacements de mémoire qui nous permettent de survivre malgré les marques que laissent certaines idéologies. 

Quelle écriture superbe nous offre Janine Phan, 12273245898?profile=originalune écrire si douce que l’on se demande comment elle réussit à conjuguer la beauté du verbe avec le mot terreur.  L’histoire se déroule au Cambodge il y a longtemps bien que ? Pas si longtemps que cela en fait.  Souvenez-vous de ce que l’on percevait à la télévision ou, de temps en temps, décrit dans vos journaux.  1979 les Vietnamiens viennent libérer le Cambodge du règne des Khmers Rouges.  On croyait pourtant que l’horreur avait atteint les sommets les plus extrêmes avec les camps de la mort découverts à la fin de la dernière guerre mondiale.  Mais non, l’humain trouvera imagination à dépasser l’impossible, l’inimaginable.

12273246284?profile=originalEn écrivant « CRI », Janine PHAN offre une leçon de regard.  C’est à l’aide d’une plume étonnamment paisible qu’elle nous plonge au cœur d’une fiction tout en jonglant avec les destins de femmes et d’hommes confrontés à l’histoire ; celle de la survie.  Étonnant de fréquenter des mots puisés à l’ombre de la poésie. C’est une plume trempée dans l’encrier des âmes sensibles sans pour autant tomber dans le piège de la guimauve à quatre sous. 

Jamais je n’aurais pu imaginer qu’il était possible de trouver une telle finesse verbale pour décrire l’une des périodes les plus infâmes de notre humanité.  Approcher l’horreur sans lui laisser le premier rôle, sans lui offrir l’occasion de briller.  Oser la décrire par des phrasés qui, pires qu’une condamnation, démontrent la crudité des faits et la confrontent à son propre regard.  L’auteur y parvient, sans toutefois porter de jugement.  Comment ne pas croire que la leçon offerte par ce roman provient du cœur et des tripes de l’auteur ?  Ne pas porter de jugement, n’est-ce pas justement mépriser par dédain ?  N’est-ce pas plonger le bourreau au cœur de l’oubli, celui qu’il aimerait ne jamais connaître ?  Qu’importe l’enfer, s’il surgit aux yeux de ceux qui le craignent encore par le sarcasme des cauchemars qui les accompagnent et les accompagneront jusqu’au jour où, la mort viendra les délivrer.  Alors oui, l’oubli peut devenir indispensable pour enterrer la mémoire du bourreau.

N’espérez-pas lire « CRI » sans la moindre respiration.  Certes, vous pourriez le faire, mais je crains que ce ne soit que perte de temps.  Ce livre se mérite, il se prépare, il se déguste même si, il faut vous y attendre, vous n’en sortirez pas indemne.

J’ose prétendre que par la sensibilité des mots, choisis par le tact omniprésent et les tableaux si joliment « pastélisés », j’ose croire qu’une fibre asiatique rythme le cœur de l’auteur pour le bonheur de ses lecteurs.

Non, vous ne lirez pas ce livre en quelques minutes distraitement volées à votre concentration.  Les pages se tournent, une à une, elles se découvrent avec finesse et vous enivrent à un point tel qu’il vous faudra faire une pause pour en digérer les mots.

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