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Chansons

 

 

Chansons ivres

Les paroles s’enivrent

Sur la page d'un livre

 Les notes pensives

Partent à la dérive

Contemplative

La mélodie évasive

Se chante par-dessus la rive

 

 

Clé de sol

Sur le sol

Se sent frivole

La portée s'envole

Comme une farandole

Quelques lucioles

Dansent une cabriole

Loin de la métropole

 

 

Une musique

Au cœur érotique

Sur un air exotique

S'achète dans la boutique

Les paroles fantastiques

S'accrochent aux portiques

Écoutent les domestiques

Loin des critiques

 

 

©Dominique Prime Juillet 2013

 

 

 

 

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Le repos éternel.

12272926872?profile=originalMoi qui ai tellement travaillé.
Mes mains sont si abîmées.
 
Corps essouflé et membres usés.
Cicatrices, ici et là, un peu blessé. 
 
Je souhaite pour de bon me reposer. 
Rester allongé et ne plus me réveiller.
 
Paisiblement, m’endormir dans mes draps Afrique sauvage.
Fermer les yeux, visionner de ma vie les plus belles images. 
 
Images de ma vie intense, faudrait que l’on danse.
Musique douce et gaie, faudrait que l’on chante. 
 
Une cérémonie grandiose avec tous mes amis.
Se voir encore une fois, avant ma nouvelle vie.
 
Soyez tous présent, un ruban jaune dans la poche
Signe de gaieté, réjouissance, le son des cloches.
 
J’ai hâte de retrouver tous les bons, ceux qui ont disparus
Les gens que j’aime qui sont partis trop vite, si j’avais su !
 
Mon père, là-haut, surement déjà à table.
Il m’attend, magnifique plateau de fromages.
 
Baguette Française, pure beurre et du bon vin
C’est ce qu’il amait, je te rejoins, fin du chagrin
 
A tous ceux que j’ai pleuré, je vous retrouve.
Nous serons enfin ensemble pour toujours. 
 
Alléluia. 
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Lilou, te voici, te voit loup!

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Nulle autre que toi ne mérite de porter ce masque, tu joues avec l’ambivalence !  

Tu es une énigme à toi seule mais ce n’est pas un secret, tu animes nos sens !

Enracinée jusqu’au bout des ongles dans ta magie érotique, chaque pose provoque cette sensualité exacerbée !

Tu pénètres chez moi apparaissant comme une femme prude et tu es loin de l’être. Tu es mystère, même dans la cité des doges, tu ne porterais point la toge, tu t’en serais vite débarrassée. Un jour de carnaval, où les parures sont extravagantes, la tienne ne serait pas jetée au grès de ton lancé mais enlevée langoureusement, au rythme d’une musique choisie… Justement, pour animer nos sens !

Secrète au premier abord, sans te connaître on t’imaginerait comme toutes ces dames, portant le masque, ce loup, pour cacher qui elles sont mais toi, tu le garderais sans doute aussi mais, pas le reste !

De face, de dos ou de profil, en un mot tu es… Lilou, te voici, te voit loup !

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L'amour pour la belle Bella a trouvé son incarnation dans les toiles du Maître déjà mûr.

Voila de jeunes amoureux, transportés de leurs sentiments, planent "Au-dessus de la ville" (1914 - 1918), «Les amoureux sur fond vert» (1914) se sont rencontrés à l'ombre des sorbiers le soir lilas. "J'ouvre la fenêtre - l'air bleu clair, l'amour et le parfum des couleurs remplissaient la pièce avec son arrivée. Tout en blanc ou tout au noir - elle volait encore longtemps dans mes toiles, en planant au-dessus de mon art", - a écrit Chagall sur sa bien-aimée dans le livre "Ma vie".

Les mariages s'accomplissent dans les cieux, est-ce pour cela que sur le tableau le "Le mariage" (1918) l'ange rose a déployé ses vermeilles ailes au-dessus de amoureux? Le fiancé, certainement, Chagall, la fiancée - Bella. Marc a vu Bella Rosenfeld pour la première fois en 1909 chez son amie Théa Brahman (elle habitait la rue voisine) pendant l'une des arrivées de Pétersbourg.

«Elle se tait, moi aussi. Elle regarde - et, bon Dieu, ses yeux! - moi aussi. Comme si nous étions familiers il y a beau temps et elle sait tout sur moi: mon enfance, ma…vie et ce qu'il m'adviendra… Et j'ai compris: c'est ma femme», - se rappelle Chagall.

Bella l'a attendu quelques ans. Ils se rencontraient aux arrivées rares du peintre de Pétersbourg. Puis il lui écrivait quatre ans de Paris. Le mariage a eu lieu le 25 juillet 1915. Bella (Berthe) Rosenfeld tirait son origine d'une famille d'un riche marchand. Elle a fini le lycée de Vitebsk, a prolongé ses études à Moscou à l'Ecole Guerier – l'une des institutions d'étude les plus connues en Russie, où elle étudiait l'histoire, la philosophie, la critique littéraire. Un certain temps elle apprenait une maîtrise du jeu d'acteur au studio de K. Stanislavski.

Marc et Bella 1910
Leur amour a duré 29 ans de leur vie commune.

"… Je ne finissais aucun tableau, aucune gravure sans entendre ses "oui ou "non".

Marc Chagall a souffert longtemps et péniblement la mort de sa femme, il a été incapable même de prendre le pinceau dans les mains pendant plus qu'un an.

En l'appelant Bella inspiratrice, Marc Chagall n'exagérait pas du tout. La plupart des images féminines sur ses tableaux, de manière ou d'autre, sont inspirées par elle.

On peut dire avec certitude: Chagall a chanté sa Bella de même que Petrarca a chanté sa Laura ou Dante – Béatrice.

Le mariage a eu lieu le 25 juin 1915 ici la rue Pokrovskaïa. De longues années passées en juin 1997 on s'est rappelé de nouveau ce jour éloigné, quand Marc a amené à la maison une jeune femme. Cet événement a été pris pour base d'une belle fête consacrée au retour du Maître le 7 juillet 1997. Ce jour de l'anniversaire de Marc Chagall à Vitebsk, des violons jouent dans la rue Pokrovskaïa, une belle musique sonne, les violonistes jouent sur les toits, les anges blancs planent au-dessus de vieilles maisons. On restitue le coloris de la vie quotidienne juive du début de notre siècle. De vieux Juifs en calottes sombres sont assis sur de larges bancs, des chèvres pâturent à côté. Les voisins sont habillés en robes de fête, ils viennent à la rencontre des jeunes mariés et les invités entrent dans la maison. C'est ainsi aux temps reculés en 1915.

Tout cela s'est ranimé dans les images vives pendant la fête consacrée au 110-me anniversaire de Chagall. Ce jour une inaugurationsolennelle de la maison-musée rue Pokrovskaïa a eu lieu. Parmi de nombreux visiteurs il y avait une petite - fille de Chagall – Mme. Meret Mayer Graber. Elle jugeait, que c'était justement cette maison, où son grand-père est né. Cependant c'est ici que le peintre a passé les années d'enfance et de la jeunesse, mais il est né le 7 juillet 1887 à Vitebsk dans la région de Peskovatikov. En janvier 1897 les parents de Chagall se sont adressés aux autorités pour obtenir une permission de construction d'une maison en bois dans le 3-me arrondissement de Vitebsk rue Pokrovskaïa qui a reçu son nom grâce à l'église Pokrovskaïa (église de l'Intercession) se trouvant à côté. La rue commençait à partir la place Polotskaïa (où le monument à M.Chagall se trouve actuellement). Cette église a brûlé en 1864, mais après elle a été reconstruite en brique sur une rue voisine Ilinskaïa à côté du temple homonyme.

Une manufacture de tabac de Kolbanovski et une beurrerie de Mnouchine et de Sverdline étaient des curiosités principales de la rue Pokrovskaïa.

La manufacture de tabac a été fondée en 1883 et appartenait au marchand de la première guilde connu dans la ville. 120 ouvriers, principalement des Juifs, travaillaient ici. Longtemps Vitebsk a été célèbre par les tabacs. Dans les années d'avant-guerre cette production a été unique en Biélorussie. Depuis 1974 un combinat polygraphique de cartonnage se trouve ici. L'entreprise fonctionnait déjà en 1899 et elle produisait l'huile linière, celle de chanvre et les tourteaux en assurant le travail aux 28 - 30 ouvriers (à présent c'est l'usine des produits alimentaires). Non loin de la maison des Chagall une petite manufacture fonctionnait, produisant une mélasse de pommes de terre.

A l'époque soviétique la rue a changé plusieurs fois son nom, elle a porté les noms du socialiste français Jean Jaurès, de Félix Dzerzhinski. En 1992 la rue a reçu son nom historique.

Les Chagall après la construction de la première maison sur le terrain de 590 m2 qui leur appartenait, ont érigé encore deux maisons en bois et une maison en brique avec une crypte. La famille a vécu ici jusqu'à 1923. En 1914 la mère du peintre est morte, la sœur du peintre Rosalie est morte à l'âge de 16 ans en 1917, en 1921 il a perdu son père. Après la mort du père les sœurs du peintre ont déménagé à Petrograd. En 1920 Marc Chagall avec sa famille est venu à Moscou.

La maison-musée de Chagall a survécu par miracle à Vitebsk complètement détruit après la guerre. Un monument très intéressant est placé dans une petite cour intérieure de la maison. Souvent on peut entendre une locution devenue déjà proverbiale: «le violon de Chagall». Le violon est un outil, duquel l'âme joue aux minutes du chagrin et de la joie. Et les cordes - ce sont les fils des souvenirs. Les images vivifiées et chéries au cœur se déversent sous l'archet et se figent en s'incarnant au bronze.

Tout de suite après le mariage les jeunes mariés sont partis à Petrograd. Mais à leur retour en 1918 Bella avec Marc se sont installées dans la maison d'en face. Ici ils occupaient deux pièces. «Marc Zaharovitch a créé quelque chose comme l'atelier dans la première pièce», - le peintre A.Kuznetsova se souvenait. - «Ici il enseignait à ses élèves encore avant l'ouverture de l'école nationale d'art. Nous n'étions que quatre: deux jeunes hommes et deux jeunes fille». Les années de la guerre cette maisonnette a été détruite. Le terrain vague est maintenant sur sa place. En quittant la rue Pokrovskaïa, nous passerons par les calmes ruelles de la vieille ville, où les jeunes amoureux se promenaient, rêvaient, faisaient des projets pour l'avenir.

La dernière terrible guerre avec les fascistes a défiguré le visage de Vitebsk, l'ayant transformé en amas des ruines. La région de la gare a souffert particulièrement fort. Les anciens habitants racontent, qu'ils n'ont pas pu trouver aucune brique intacte sur la Place de Gare. Mais Vitebsk, comme l'oiseau fantastique phénix a ressuscité des cendres, a guéri les blessures de la guerre.

Chagall bien des fois dans les années d'après la révolution a quitté Vitebsk et chaque fois il revenait de nouveau. D'ici, de la Place de Gare il partait pour Petrograd, et ici il rentrait. Ici il accompagnait et rencontrait sa Bella, qui faisait ses études avant la révolution à Moscou.

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Vent dété....

La couleur enflamme mes sens sans crier garde engendrant la passion c'est comme un vent d'été, au début on le veut caressant mais il nous pousse, chahutant parfois il emmêle nos fils colorés,il faut alors les reprendre avec patience, les ordonner sans oublier le ton auquel on l'associe, et la trame se forge plus solide mais aussi plus souple  jouant avec le  vent au gré de ses fantaisies...

C'est un jeu éphémère mais j'aime ce vent d'été ...

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La Ville de Châtelet organise, du 25/01 au 02/02/2014, la treizième édition de son Salon des Artisans d’Art.

Chaque année une quarantaine d’Artisans d’Art y participent afin de montrer leur savoir-faire et leur passion. Ce Salon se veut, avant tout, interactif. Les artisans travaillent sur place. Ils conseillent, orientent et renseignent les visiteurs.

Cet événement touche également les écoles en amenant les jeunes à s’interroger sur ces métiers d’Art, en les sensibilisant au métier d’indépendant et en provoquant une réflexion sur leur avenir.

Vous souhaitez y participer ?

Veuillez nous faire parvenir un dossier de candidature expliquant votre travail accompagné de photos de vos réalisations par mail (culture@chatelet.be) ou par courrier ( Service de la Culture, Place de l’Hôtel de Ville, 10  6200 CHATELET).

Vous trouverez le règlement de participation ci-dessous.12272924696?profile=original

 

 

REGLEMENT GENERAL
SALON DES ARTISANS D'ART DE CHATELET


Article 1
Le Salon des Artisans d'Art est organisé par l'Administration communale de la Ville de Châtelet située rue Gendebien n°55 – 6200 Châtelet

Article 2
Le Salon des Artisans d'Art a pour objectif de :
1.valoriser la création et les pratiques artisanales ;
2.promouvoir, auprès d'un large public, toute volonté de création artistique et de culture ;
3.susciter des vocations ;
4.soutenir ce secteur économique.

Article 3
L'objectif final de ce Salon n'est pas commercial.

Article 4
Le Salon se déroule, chaque année, du dernier week-end de janvier au premier week-end de février dans la salle des festivités de l'Hôtel de Ville, place de l'Hôtel de Ville n°10 – 6200 Châtelet. L'Organisateur fixe les dates et les horaires.

Article 5
L'emplacement est gratuit. L'Organisateur met à disposition des exposants le matériel suivant : tréteaux, chaises et panneaux d'exposition ; et selon les disponibilités, une vitrine horizontale ou verticale, des grilles. Il fournit également en électricité et en eau.

Article 6
Le port du badge d'identification fourni par l'Organisateur est obligatoire.

Article 7
Une présence constante sur le stand est souhaitée. Les Artisans d'Art travaillent sur place. Ils conseillent, orientent et renseignent les visiteurs.

Article 8
Les horaires sont de 10 h du matin à 18 h le soir pour les 9 jours. Les exposants doivent respecter ces horaires. En aucun cas, les stands ne peuvent être démontés avant la clôture.

Article 9
Les Artisans d'Art peuvent monter leur stand le jeudi (de 8 h à 17 h) et le vendredi (de 8 h à 12 h) qui précèdent le premier week-end d'ouverture au public. Le démontage se fait le dernier dimanche, uniquement de 18 h à 18 h 55, ou le lundi, qui suit la clôture, de 8 h à 12 h.

Article 10
L'Organisateur reçoit les demandes d'admission et statue, à l'issue de l'examen du dossier de candidature et d'une entrevue, sur ces demandes.
Les Artisans sont sélectionnés et invités par l'Organisateur. La qualité et l'authenticité des créations sont des critères de sélection. Ne peuvent être retenus pour ce Salon que des Artisans qui créent, produisent, restaurent ou confectionnent eux-mêmes les objets exposés.

Article 11
L'Artisan présente uniquement la discipline ou technique pour laquelle il est sélectionné. L'organisateur se réserve le droit de faire retirer tout objet sans rapport direct avec cette discipline ou technique.

Article 12
Le nombre d'exposants est limité et fixé par l'Organisateur.
Pour garder un attrait au salon, l'Organisateur veille à ce qu'il n'y ait pas ou peu d'activités en double.

De même, afin de pouvoir accueillir de nouvelles disciplines ou techniques ainsi que d'autres Artisans d'Art, l'Organisateur se réserve le droit de reprendre un Artisan trois années de suite, si celui-ci a répondu aux attentes de l'Organisateur à l'issue de sa première participation. Cependant, en raison du caractère exceptionnel et rarissime de certains métiers d'Art, l'Organisateur peut solliciter les Artisans exerçant ceux-ci, au-delà des 3 ans.

L'Artisan non repris peut de nouveau être sollicité pour un prochain Salon. 

Article 13
L'Organisateur établit le plan du Salon. L'attribution des emplacements est effectuée par l'Organisateur en tenant compte des règles de sécurité et, dans la mesure du possible, des désirs exprimés par les exposants. 

Article 14
La décoration générale du Salon incombe à l'Organisateur. Les exposants ont le droit d'organiser leur emplacement suivant leur goût et en accord avec l'Organisateur et à la condition de ne pas nuire à leurs voisins, ni à l'ensemble de la décoration générale.

Article 15
L'exposant autorise l'Organisateur, à titre gracieux, à réaliser des photos ou des films représentant son stand, son équipe, lui-même ainsi que les objets exposés et à les utiliser librement en tant que supports publicitaires.

Article 16
L'Organisateur décline toute responsabilité en cas d'accident ou de vol sur les stands.

Article 17
La participation au Salon équivaut à l’acceptation des modalités arrêtées par le présent règlement.

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LES MOTS QUI BRÛLENT...

Les mots qui brûlent, trop près de l'hiver

Quand on jette un regard arrière...

Ceux érodés qu'on a trop dits

Et puis tous ceux qu'on a omis.

Tout de révolte ils sont pressés

D'enfin pouvoir se libérer!

Mais ils hésitent au bord des lèvres

Craignant, c'est sûr, un peu leur fièvre!

Alors l'esprit jamais perdu

D'une plume rapide, les a pondus!

Ils sont couchés sur du papier

On ne pourra les déloger.

Ils se découvrent avec ardeur

Arrivent à oublier leur peur!

Les mots qui brûlent en éclosion

De la pudeur n'ont plus notion...

Et plus légers que la fumée

Ils caressent nos joues embuées.

Les mots si forts de la passion

Dans notre vie font irruption.

A bout de désirs ils s'enflamment

Espérant retrouver leur âme!

J.G.

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