Les mots qui brûlent, trop près de l'hiver
Quand on jette un regard arrière...
Ceux érodés qu'on a trop dits
Et puis tous ceux qu'on a omis.
Tout de révolte ils sont pressés
D'enfin pouvoir se libérer!
Mais ils hésitent au bord des lèvres
Craignant, c'est sûr, un peu leur fièvre!
Alors l'esprit jamais perdu
D'une plume rapide, les a pondus!
Ils sont couchés sur du papier
On ne pourra les déloger.
Ils se découvrent avec ardeur
Arrivent à oublier leur peur!
Les mots qui brûlent en éclosion
De la pudeur n'ont plus notion...
Et plus légers que la fumée
Ils caressent nos joues embuées.
Les mots si forts de la passion
Dans notre vie font irruption.
A bout de désirs ils s'enflamment
Espérant retrouver leur âme!
J.G.
Commentaires
Une peinture en lieu et place d'un texte, pour exprimer ce que je ressens à la lecture de ton superbe poème, Jacqueline. J'avais immédiatement commenté, en premier, mais à le relire, j'ai pensé à cette toile de 2009.
Merci pour tous ces beaux textes qui enchantent nos fins de semaine.
"Fureur de vivre"
Excellent , Jacqueline !! Tu t' es surpassée !
Douce semaine à toi ! Amitié, Nicole
Merci, chers ami(es) au rendez-vous du vendredi si présents! Alors je brûle de vous dire merci pour ces échanges et partages souvent riches en émotion...
Très belle semaine à tous.
Amitiés
Jacqueline
Il y a les mots qui brûlent et les mots qui font froid dans le dos. Les mots qu'on espère et ceux qui font peur, les mots des poètes et ceux des autres. Merci, pour ce partage brûlant Jacqueline et à bientôt.
Bon WE. Claudine.
C'est sans doute pour cela que nous jonglons avec les mots, afin de moins ressentir leurs brulures pour n'en retentir que l'esprit aérien
L'écriture des "maux" s' est posée par les mots d'une plume rapide mais ils sont là saisissants nos émois en nous laissant nos espérances...alors il faut les partager, merci d'y avoir songer!
Ah ces mots qui brûlent, libérateurs de toutes les peurs, angoisses, révoltes ....., jetés avec rage sur le papier.
Ils sont écrits là, en lettres de feu et de flammes. Publiés parfois avec l'espoir d'être un jour enfin compris et aimés.. Et ainsi "retrouver leur âme" ....
Merci Jacqueline et très bonne fin de semaine sous un soleil que l'on annonce caniculaire. Rien de comparable cependant avec celui que nous avons connu dans un lointain passé sous l'Equateur : 100 % d'humidité 35 ° dans la pièce la plus fraîche de la maison, c'est-à-dire la salle de bains ....- Chape de plomb fondu sur le tarmac du champ d'aviation et ailleurs. Pas une once de vent, arbres immobiles.... Travail non stop sauf pour les congés légaux (week end Pentecôte etc. ) et ce pendant trois longues années. Oui, c'était cela aussi être des coloniaux qui ne méritent pas "l'inacceptable campagne de dénigrement dont on les accable aujourd'hui" suivant ce que l'un des nôtres a écrit. Campagne de dénigrement qui a commencé, déjà, avant 1960. Une longue histoire que j'aurais pu écrire.
Pardonne-moi cette digression. Amitiés. Rolande
Les paroles s'envolent et les écrits restent! c'est bon ou moins bon, c'est selon!!
Merci Jacqueline,pour ce beau poème tout en ferveur.
Bonne fin de semaine.
Amitiés.
Adyne