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Le monde est Amour

Créche à l'Eglise de la Madeleine à Paris -    (Sculpteur : Josette Rispal, - Service de  presse:Myléne Vignon)

 

"12272778457?profile=originalLe monde est né de l'Amour, il est soutenu par l'Amour, il va vers l'Amour et il entre dans l'Amour.St François de Sales"

 

 

 

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mes voeux

...."Les mains ouvertes devant "lumière de vie Créatrice" pour

  t'offrir..le Monde..Les mains ouvertes devant toi Seigneur, notre joie est profonde"

  Je Prie pour que l'amour enveloppe le Monde,

  Je Prie pour qu'entre tous les êtres, l'Amour soit la seule Loi

  Je Prie pour qu'entre l'homme et le Monde

  entre l'homme et toutes les formes de vie, L'Amour soit

 la seule Loi,

 

que partout il l'emporte sur la haine et qu'il soit pour chaque

humain la seule Loi.

Je Prie pour que l'homme trouve la femme, pour que la femme trouve l'homme,

Et qu'ensemble , ils marchent du pas de l'Amour,toute leur vie

Je prie...pour que le Père et la Mère comprennent l'enfant, et

que l'Amour entre eux, soit aussi profond que l'océan.......

Je prie pour que l'Amour enveloppe le Monde.

Que partout il l'emporte sur la haine et qu'il soit pour chaque humain

 la Loi de la Vie....

Je prie pour ceux qui s'aiment et que l'Amour soulève

Je prie pour que l'Amour soit S12272776894?profile=originalouffle de vie.............."

...

 

Maintenant je suis ta PRIERE de vie.....

Tous mes voeux de paix profonde et un Joyeux Noël à tous

Mamyblue , Fleurus le 19.12.2011

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Comme l'oiseau volant au dessus de la mer

comme l'homme traversant la terre entière

tu voyages au grès du temps tout en défiant

ta propre peur d'aller au delà de tes limites

dans la tête des tas de projets étonnant

la magie de l'aventure t'emmène au zénit.

 

Tu es ce bateau qui vague sur l'océan

avec comme seul ami les goélands

tu avances la tête emplis d'images

de ces dauphins aux sauts magestueux

tu gardes en toi la couleur du ciel si bleu.

 

Tu veux bien perdre le nord

oublier même ton identité

suivre cette voie lactée

reste pour toi un trésor.

 

 

Comme l'enfant qui coure vers son rêve

comme le vent souffant sans trève

tu avances découvrant une autre partie de toi même

te sentant si libre au milieu de l'eau , ta vie, ton emblème.

 

Tu vois le monde si grand comme tu l'espérais

Loin de ton habitat, plus rien n'est éphémère

à l'envers d'un décor qui te cachait la lumière

içi tout est si différent , içi tu as tes repères. 

 

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En la circonstance de la célébration de la Noël et de l'An nouveau, je formule à l'adresse des membres de ce beau réseau "Arts et lettres", unique en son genre,

tous mes vœux de prospérité.

Fasse que malgré les tribulations que traverse notre monde associées à nos parcours personnels parfois jonchés de "mauvaises herbes", nous puissions mettre en pratique cette Sagesse orientale :

"Suis ton cœur pour que ton visage rayonne durant ta vie".


Avec mes meilleures pensées

une Valérianacée

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Tant de grâces reçues!

 

Soliloque

Le monde aussitôt disparaît,

Quand je sombre, sans souvenance,

Dans le plus complet des silences,

Le coeur et l’esprit en arrêt.

...

Ce n’est cependant pas la mort,

Qui, dans un espace sans vie,

Lui retirant son énergie,

Rend inerte et sans poids mon corps.

...

Sous le soleil, rien n’a changé,

Quand reprenant ma consistance,

Je réintègre l’existence,

Sans avoir envie de bouger.

...

Je médite sur la douleur,

Qui affecte tous ceux qui l’aiment,

Qui les blesse d’un mal extrême,

Quand la mort saisit l’un des leurs.

...

Tu ne ressens joie ni souffrance.

Moi, je soigne ma déchirure,

Se refermera ma blessure.

J’ai tant de grâces, en souvenance!
...

                                                                        18 décembre 2011

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joyeuses fêtes

mes amis je vous propose de découvrir "la leçon de peinture", thème que j'ai choisi en ces périodes de fêtes ou l'enfant est roi. en tous cas devrait l'être.tous mes souhaits vont vers eux et bien sur je vous y associe pour la seule raison que vous êtes mes amis.

santé, bonheur, talent, et vous verrez tout le reste suivra.

bonne fêtes à vous tous, amicalement Ben-Kâ

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administrateur théâtres

"La fin du monde" de Sacha Guitry (Comédie Claude Volter)

La fin du monde  de Sacha Guitry Comédie Claude Volter

 

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                                             Après nous…

Un toast à l’argent,

Le suprême agent,

Dit le Titan de la banque,

La richesse est tout,

Retournons l’atout,

Ce n’est pas l’enjeu qui manque.

Pressons si fort

Qu’en moelle d’or

Tout fonde,

Crédit, journaux,

Chemins et canaux,

Terre, onde.

Saignons sur bilan,

L’avenir à blanc.

Après nous la fin du monde ! 

                        (Paris, 1871.)

 

Sautez dans votre calèche ou votre fiacre, et demandez le château de Troarn. Chambres d’hôte de charme aux noms prestigieux : Charles IX (bof), Voltaire (piquant), Charlotte Corday (sans la baignoire) ….  Mais c’est surtout l’esprit et  la conversation avec le maître des lieux qui vaudra la promenade.  Une langue magnifique, des intonations princières,  dans un décor en décrépitude il est vrai, mais ô combien chargé d’histoire. On inviterait bien le capitaine Fracasse ! Le duc désargenté est un partenaire de choix pour se gausser de l’administration, du fisc, des huissiers et autres notaires dévoreurs de votre bel argent. Toute sa personne trônant sur un escalier horriblement kitsch nous offre des moments théâtraux  délectables qui dépeignent la fin d’un monde. « On ne saisit pas le Duc de Troarn ! » « Je vais être assiégé par la troisième république ! »

 

  Un seigneur sans le sou et que l’on va bientôt mettre à la porte du château de ses ancêtres, à moins que suivant l’idée géniale d’un sien cousin et prince d’église, il ne fasse chambres d’hôtes! Il en profitera pour retrouver le goût de la farce et pimenter l’affaire.  Dans cette pièce de Sacha Guitry,  on ne retrouvera pas les   mille et un traits acérés du misogyne qui s’offrit … cinq épouses car il écrivit cette pièce en  réponse spirituelle aux instances qui le pourchassaient de leur courroux pour des questions de cassette plus que de conquêtes féminines.  

 

 Bonheur désuet : les personnages sont une palette d’individus tous mieux campés les uns que les autres. L’huissier, Maître Charognard, ex-maître d’hôtel de la princesse de Monaco, ne manque pas d’allure. C’est un ahurissant Gérald Wauthia. Sa gestuelle est assurément croquée sur les  meilleurs sketchs de l’illustre  Honoré Daumier.

 

Monseigneur Le Landier, à l’embonpoint révélateur,  fort sensible aux histoires de soubrettes,  n’est pas en reste : sa robe violette et ses manières onctueuses ont de quoi faire rire à larges rasades. Il est passé maître en mensonges pieux, bien sûr ! Le Duc de Troarn, autrement dit Gibelin de père en fils, est une statue de bonne humeur qui pourfend morosité et hypocrisies de tout poil. Il résiste à tout : aux femmes surtout. Sa cousine, la marquise d’Aumont de Chambley,  sa fidèle vieille bonne revêche et amoureuse, Amélie, jouée à l’époque par Pauline Carton, et, of course, Adèle Pégrilleux, la riche héritière qui l’aime à la folie. Vierge rébarbative, diplômée et musicienne, elle lui résoudrait  tous ses problèmes d’argent s’il consentait à l’épouser sur les conseils de son avisée cousine.  La Marquise : « Comment vivez-vous ? Le Duc : Je vis le mieux du monde ! Avez-vous vu mon potager ? Et mes poules, les avez-vous comptées ? J'en ai deux cents…» Il ajoute froidement : « D’un parc j’ai fait un bois, d’un monsieur j’ai fait un homme ! » Vous appelez cela un discours réactionnaire? Il est libre, Gibelin,  et ne boude pas son plaisir! L’argent le fait …rire! 

 

Par contre, Mademoiselle  Mimosa qui  joue la femme sublime a de quoi réveiller le gentleman qui s’était retiré du monde finissant. Le Duc : «  Une femme - mais c'est toujours quelque chose. Et si vous n'êtes pas autre chose qu'une femme, tant mieux. C'est encore plus beau …Vous dites « pas grand'chose » quand vous avez tous les pouvoirs ! Vous pouvez faire faire un chef d'œuvre à un peintre - une bêtise à un brave homme - une folie à un banquier - vous pouvez faire commettre un crime - empêcher d'en commettre un autre - vous pouvez faire le bonheur d'un homme - le malheur de cinq ou six femmes !...Regardez donc ce que vous avez fait de moi en quelques heures !...Vous m'avez rajeuni d'un siècle ou deux. Pas grand'chose, une femme ? » Elle ressemble à s’y méprendre à celle  qui le 21 février 1935 épouse Sacha Guitry, homme de   50 ans,  de 22 ans son aîné. Il annonça leur mariage en déclarant : « J'ai le double de son âge, il est donc juste qu'elle soit ma moitié »  Tiens… une réplique de la pièce…

 

Une pièce donc, pleine de charme, d’esprit et de bonne humeur. Le choix des acteurs pour ces huit personnages hauts en couleur est particulièrement heureux. On ressort donc du spectacle, les yeux rieurs et l’esprit rassasié de bonheur verbal car dans l’affaire on a eu même droit au richissime américain, un Adamson  admirablement campé par Marcel  Delval et qui ne parle pas un mot de français bien sûr mais peut s’entretenir en latin ad libitum avec le monseigneur goguenard.  

 

Mise en scène : Danielle Fire  /Décor : Christian Guilmin / Avec : Michel de Warzée, Stéphanie Moriau, Nathalie Hons, Gérard Duquet, Jacqueline Nicolas, Gérald Wautia, Marcel Delval, Xavier Percy.

                                                
 Comédie Claude Volter
Avenue des Frères Legrain 98 - 1150 Bruxelles

du 07/12/2011 au 31/12/2011

http://www.comedievolter.be/

 

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LE JARDIN DU SAGITTAIRE

                                                               

Merlin ayant retrouvé sa baguette magique reçut un jour un appel désespéré de Phoenix…

Elle était tombée dans un bosquet rempli de ronces et avait fait un énorme trou dans le pull que l’enchanteur lui avait offert…

Elle était griffée de partout… La douleur était immense…

Le mouton dont la laine aurait pu raccommoder le chandail folâtrait à Brocéliande…

Merlin était fort occupé mais il prit le temps de redescendre des étoiles dont il faisait provision de poussières… Quelques-unes scintillaient encore sur son visage  quand il frappa à la porte de Phoenix…

Ils parlèrent longtemps… Enfin surtout lui… Contrairement à son habitude, Phoenix ne parvenait pas à s’exprimer…

Il la prit enfin par la main et lui fit découvrir un chemin de la forêt magique qu’elle ne connaissait pas… Celui entre ciel et terre… Qui menait au jardin du Sagittaire, le seul centaure qui avait l’intelligence du cœur…

Un chemin purificateur et lumineux… D’une indescriptible beauté… Et qui sentait bon les aromates : thym, lavande, citron et cannelle… Jasmin et eucalyptus…

Chemin faisant, il lui expliquait le bienfait de tisanes confectionnées avec ces plantes si on y ajoutait un peu de miel…

Tout ce qui manquait à la petite magicienne en ce moment…

Ils n’arrivèrent pas au jardin mais elle en connaissait maintenant le chemin…

Merlin dût hélas repartir vers les étoiles…

Tellement de choses allaient de plus en plus mal depuis son départ qu’il serait trop accaparé par le travail… Il fallait qu’il récolte un maximum de poussière d’étoile…

On ne peut retenir un enchanteur… Et si la douleur est toujours bien ancrée en elle, Merlin lui a laissé la formule pour raccommoder son pull sans pour cela devoir détricoter un mouton imaginaire…

 

 

 

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La rentrée des classes.

 

Automne à l’école,

cour de récréation,

une ribambelle de prénoms

du monde entier

ensoleillait, agrandissait la ville.

 

Puis,

 

des filles belles, pas belles,

décrétaient les garçons,

un peu fripons,

frimeurs et tapageurs,

 voleurs de nos quatre-heures !

 

mais oh consolation ;

 

La danse des marrons

dans nos mains potelées

ou fines, agiles, joueuses,

commençait en douceur,

jusqu’au son de la cloche.

 

Oh de bien curieuses billes !

 

Leçon de chose,

élémentaire, en plein-air,

pas monotone, ni triste.

La science enfantine,

magique, ludique.

 

En jouant nous apprenions

Les richesses de la terre,

ses saisons, puis,

La musique dans les arbres,

dans le chêne monumental,

tout seul au milieu de la cour

goudronnée !

 

Nous devenions « savants »,

peut-être un peu poètes,

tout simplement,

 avec des chiffres et puis des lettres

multicolores dans nos têtes

débutantes, gourmandes.

 

La terre entière

tournait déjà dans

mon cartable petit

et noir.

 

Miracle de l’enfance !

 

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Pétale

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Au plus profond de moi, laissée à elle-même, libre, une petite envie comme un pétale de cristal. Une petite chose docile qui pétille et a toujours faim. Elle mange les grammes de lumière que déplace chacun de vos gestes, les poussières que laissent vos pensées quand elles font des miettes. Votre main agile qui tapote un message rapide comme s’il s’agissait d’un jeu interdit. Votre œil las du lundi matin, celui résolu du vendredi après-midi, celui éteint qui n’attend plus rien. Tout et n’importe quoi la nourrit. Sa petite tête s’incline, sa langue de velours rose sort et rentre de sa bouche. Elle happe toute nourriture en disant oui de son petit corps.

Quand elle ne mange pas, elle dort et rêve de toi. De ton bras, de ton ventre, de ton sexe si tendre et de ton ciel étoilé. Quand elle ne dort pas, elle joue avec des colliers de perles, avec des fils comme des cheveux, avec le temps que tu perds à maudire cet inconnu qui ne t’a rien fait. Quand elle ne joue pas, elle rit. C’est la manière qu’elle a trouvé pour passer son temps. Son temps est infini. Entre une majuscule, quelques virgules et un point. Tout est toujours à refaire, à polir, à oublier.

Mon pétale ne se détache jamais de la fleur. C’est pour cette raison, je crois, que je ne parviens pas à me donner entièrement comme tant d’autres êtres le font si futilement. Ce que je donne n’est jamais le fruit du hasard, un surplus inutile, une manière d’avoir l’autre pour soi et soi seulement. Ce que je donne est mesuré mille fois, modifié des centaines de fois, contemplé une infinité de fois. Ce que je donne est à aimer, seulement en se posant LA Question. Cela ne se voit pas toujours. Cela ne se sait pas : un secret fragile entre cette petite chose docile et moi. Un secret qui nous est poussé dès que j’ai pu tenir entre les doigts un crayon pour écrire. Nous n’avons jamais dénombré les erreurs fatales, pesé le poids de nos larmes, nous ne nous sommes jamais demandé pourquoi. Pourquoi elle et puis moi?C’est dans la nature, c’est flou, indécis. C’est sans raison.

Un jour, tout petit-enfant, en regardant le plafond de ma chambre, j’ai vu, pour la première fois, le pétale de lumière danser. J’ai vu comment il contournait joyeusement les ombres sombres et folles qui me faisaient peur. Soudain, je n’avais plus besoin de pleures et de ma mère. Le pétale jouait dans ce qui était pour moi, l’infini blanc du ciel. Il se posait sur mes doigts, il se posait sur mes lèvres. Sans le vouloir, une fois qu’il jouait de nouvelles fois, au dessus de ma tête, je l’ai avalé en babillant. Il aurait pu ressortir, se laisser mourir ou s’évanouir mais il a choisi de rester près de moi à partager tous mes silences. À faire en sorte que je reste toujours cet enfant. À me creuser une voie. Je n’ai pas honte de le dire : mon regard, mes manières sont restées celles de celui que j’étais à cet instant magique où j’ai avalé le pétale. Dans le monde des adultes, mes pas sont catalogués « d’étrangement inappropriés ». Je préfère leur dire pour simplifier car leur imagination est devenue une feuille morte ou terreau noir pour recouvrir les tombeaux, que je suis moitié cheval, moitié humain, cela les amuse et les conforte dans le plaisir qu’ils ont de ranger ce qui dérange. Hier, mon pétale et moi, nous nous sommes demandés une nouvelle fois, pourquoi tant de gens sur le carreau, pourquoi tant de mémoires défaites, tant de personnes qui ne trouvent pas une place, une vraie où l’on peut être tel que l’on naît ?

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Sound and fury

Que dire de l'admirable roman de W. Faulkner " Le bruit et la fureur" dont l'écho   me poursuit encore  , aprés quelques décennies de lecture? 

Grande ovation à la littérature américaine pour   sa force et l'étendue de sa diversité.

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"Le sens de l'Art"

"Au Louvre, devant la Vierge aux rochers, de Léonard de Vinci,   Eisenstein :  "Voyez,  dit-i, je sais que les sentiments d'équilibre , d'harmonie, de perfection que cette oeuvre me procure dépendent en partie de l'organisation géométrique des lignes  et des formes comme de la situation respective des personnages et du décor.  Mais pour le savoir clairement, il me faudrait prendre la règle et le compas, retrouver les tracés régulateurs.  Or, tout en le sachant, je n'en éprouve pas moins cette émotion intense, ce sentiment d'extase, qui me bouleverse e me prend tout entier.  La raison m'éclaire, mais APRES COUP.  Elle ne détruit pas le sentiment , elle l'illumine."

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A ma mère,

 

Je suis allée à ta recherche,

pour te retrouver,

Là-bas,

hier et aujourd’hui tout à la fois

encore pour moi.

Le chemin roux jusqu’au bout,

Je l’ai foulé,

J’étais à bout.

 

Les arbres par la pluie alourdis,

avec le vent se débattaient,

hurlaient, fous.

Je suis arrivée jusqu’à ta maison,

Là-bas,

hier et aujourd’hui tout à la fois

encore pour moi.

La porte bleue et grinçante,

Je l’ai ouverte,

J’étais à bout.

Les volets sous la pluie et le vent

claquaient terriblement,

terrifiants.

 

Jusqu’au bout,

je me suis approchée d’un lit très blanc,

voguant pareil à un bateau,

 démâté, dévoilé et nu

sur des flots invisibles,

carcéraux.

 

La tête me tournait,

mais une clarté édenale à l’instar d'un

châle clair m’enveloppait ;

était-ce toi ?

 

Là, j’ai vu, j’ai compris,

ton départ définitif ;

des traces d’absence sur le drap froid

en témoignaient.

Des bouts de soleil blêmes

 y palpitaient avec peine,

perpétuels.

 

Souvenirs de toi.

 

Jusqu’au bout j’ai voulu

tout comprendre,

J’étais à bout pourtant,

mais bien debout,

toute reconstruite grâce

à lui, à nous, à la poésie.

 

Lumineuse, heureuse.

 

 

Maman.

 

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