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Jeu



La peau des jours s’étire
les nuits tour à tour s’élancent
les étoiles dans ma paume
dansent
toutes seules

les lunes les soleils s’agrippent
aux paupières
des chats des gouttières
et ne pipent
mot

les escargots du temps glissent
tango
de l’horloge vivante
à la fenêtre de la pomme
reinette coquette
brisant les feuilles trop vertes
inertes
dans tes yeux.

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ROUSSEURS VAGABONDES

12272770653?profile=originalImages flottantes ...

quand le corbeau croasse dans l'or effeuillé et lecture en harmonie

"Elle était cette flamme blonde et blanche mêlée à son buisson Elle faisait brûler le passé en lui -même comme font les étoiles qui sont elles aussi tout simplement le passé qui brûle Il s'agit au fond de l'âme de replonger tout ce qui arrive dans la combustion plus ancienne qui , du fond du ciel avance "

Ou encore cette phrase

"Sa souffrance s'arrêta quand elle se transforma en deuil

" Pascal Quignard nous charme toujours par sa mélancolie propice à la réflexion 

son dernier livre" Les solidarités mystérieuses"

Cela aurait pu être dans  le groupe "dis moi ce que tu lis " je vais en parler aussi AA

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Haïkus d'une fin de journée

 

Haïkus d’une fin de journée


Mon panda, mon singe,

mon lapin, mon bébé chien,

dehors prés de moi.

...

Des ombres coupées

plaquées sur la haie dorée

à peine tremblante.

...

Je lève la tête,

un avion bruyant s’éloigne

lors je me délecte.

...

L'enfant rayonnant

en mains un bocal fermé,

une île au trésor.

...

Dessins animés

sur ma feuille de papier

en ombre et lumière.

...

Sur l’écran opale,

où tout a été lavé

des formes s’estampent.

...

Semblent en éveil

tout comme moi caressés,

mes amis sans âme.


16 juin 2009

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Quand j'étais enfant le premier livre que j'ai dû lire était " TINTIN en AMERIQUE ", ma mère m'aidait et m'expliquer les mots encore inconnus...

Je le reprenais ainsi que la collection que je constituais au cours du temps à chaque grippe, rhume et angine dans mon lit...

tintin.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis, mes parents sont partis pour un voyage sans retour dans un autre pays lointain...

J'ai essayé de faire mon chemin - pas toujours droit - mais je suis fier, à travers le regard que je leur prête encore, de mes quelques recueils et de mes aventures de figurant et d'acteur...

Une des plus belles c'est ma figuration dans " OMAR M'A TUER " où j'ouvre la porte de la prison de Grasse: le DVD sort en ce moment.

Il se disait sur le tournage que, peut-être, le film aurait du retard car il pourrait être présenté à CANNES...

Pas de présentation à Cannes mais par contre le MAROC l'a choisi pour le représenter à ...

HOLLYWOOD !!!

La sélection du Festival tranchera le 24 janvier 2012 pour savoir si ce film participera à la course finale du " Meilleur film en langue étrangère ", de toute façon, il sera ainsi vu en Amérique !

Amusante aventure où le petit garçon que j'étais va maintenant par le cinéma aller à HOLLYWOOD! Et histoire pagnolesque quand on sait que Teddy RICOUL - le Monsieur BRUN de la troupe de Jean-Claude BAUDRACCO - y joue son premier rôle au cinéma : le chef des gardiens du prison, il est présent au générique.

Avec un peu de chance et en " galégeant " pas mal, peut-être lui ou moi, nous aurons un OSCAR !

En tout cas, bonne chance à ce film !

Michel SIDOBRE



Le lien avec un article sur la présentation de " OMAR M'A TUER " aux OSCARS :

http://www.aufaitmaroc.com/actualites/culture/2011/8/17/le-film-omar-ma-tuer-candidat-aux-oscars-2012


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Soleil.

 

 

Moi, je vois très souvent le soleil inanimé au sol où sur la mer,

 mais qui respire vraiment.

 

Proximité sans doute du poète, de l’enfant, de tout créatif, avec la vie la plus riche, la plus nue et fertile, même dans l’extrême obscurité, dans la froidure la plus insupportable ; dans ces moments là, mais aussi dans d’autres,  le soleil à l’instar d’une fleur résistante  se cueille puis se partage.

 

Il change simplement d’altitude, puisque nos mots veulent le toucher plus fort, le marier à la terre toute entière.

 

L’œuvre est un cadeau offert au Monde,

une célébration.

 

 

 

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Inspiration d'un moment

 

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Souffle du vent la fenêtre ouverte,
le vent passant sur mes jambes,
le frisson d'une seconde,
je me plonge dans ce pays lointain.... ♥

Pays de couleurs, de richesse et de pauvreté,
j'explore les moindres re-coins de la région qu'est l'Inde,
magnifique et enrichissant.... ♥

Un jour j'irais voir ma terre,
mes racines qui sont en moi,
pour ne faire plus qu'un tout avec la nature... ♥

Développer ma spiritualité indienne,
découvrir ses paysants pleins de richesses d'âmes,
et ses palais majestueux tel les Maharajas.... ♥

Respirer l'odeur de la terre indienne,
goûter à ses épices si particulières,
développer mes talents culinaires,
explosion de goûts sur nos papilles... ♥

Un jour je découvrirais cette magie,
cette frénésie qui me siffle dans l'oreille,
cette mélancolie de m'enrichir au plus profond de mon âme .... ♥

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Peindre son destin

Peindre son destin ,
de bonheur et de joie,
oublier la tristesse et l'angoisse...

 

Peindre son destin,
d'ondes positives et émotives,
sans craintes ni peurs....

 

Peindre son destin,
puiser la force en soi,
qui nous permets d'avancer...

 

Peindre son destin,
refaire un tableau de couleurs douces,
sans ajouter de noir, ni gris...

 

Peindre son destin ,
avec ses deux petits anges,
pour qu'elles apportent la touche de couleurs supplémentaires...

 

Peindre son destin,
rêve à entrependre quand la vie change,
quand le destin se tourne vers nous...

 

Peindre son destin,
être conscient de la chance d'être sur terre,
de donner amour et force aux gens que l'on aime...

 

Peindre son destin,
un choix qu'il faut assumer,
car malgré tout des couleurs sombres viennent s'immiscer...

 

Peindre son destin,
avec la force ,
avec l'amour ,
avec le soutien de ceux qui nous entourent...

 

Peindre son destin,
quelque soit la manière,
mais rester tout simplement sois-même...

 

 

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Soliloque apaisant

 

Je captais des instants et te les envoyais

Quand la beauté surgie paraissait indicible.

Je mettais en des vers ma joie vive ou paisible.

Ta tendresse reçue venait m’ensoleillait.

 

Quand la beauté surgie paraissait indicible,

Elle animait mon âme, lasse , ensommeillée.

Ta tendresse reçue venait m’ensoleiller,

Je retrouvais l’envie d’accueillir le possible.

 

Elle animait mon âme, lasse, ensommeillée,

Ton énergie restée puissante, indéfectible.

Je retrouvais l’envie d’accueillir le possible,

Dans le bonheur de vivre et de m’émerveiller.

 

Ton énergie restée puissante, indéfectible,

Fut détruite soudain. Je demeure éveillée.

Dans le bonheur de vivre et de m’émerveiller

Où que je sois, chez moi, ta présence est sensible.

 

2 novembre 2011

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Arts et Lettres sur mobile

Ceci n'est qu'une ébauche de projet. Mais je pense qu'actuellement peu de personnes ont encore l'usage d''un mobile smartphone qui me semble absolument encore beaucoup trop cher à l'achat et à l'usage. A mon avis, il faudra encore attendre quatre à cinq ans pour éventuellement se lancer dans l'aventure. En tout cas pas avant que les prix deviennent réellement à la portée de tout un chacun. De plus, je pense que voir ou écrire du texte sur de telles machines est une réelle épreuve. Et les photos de belles oeuvres ne sont réellement appréciables que sur de plus grands écrans.

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Arts et Lettres sur mobile

Ceci n'est qu'une ébauche de projet. Mais je pense qu'actuellement peu de personnes ont encore l'usage d''un mobile smartphone qui me semble absolument encore beaucoup trop cher à l'achat et à l'usage. A mon avis, il faudra encore attendre quatre à cinq ans pour éventuellement se lancer dans l'aventure. En tout cas pas avant que les prix deviennent réellement à la portée de tout un chacun. De plus, je pense que voir ou écrire du texte sur de telles machines est une réelle épreuve. Et les photos de belles oeuvres ne sont réellement appréciables que sur de plus grands écrans.

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Emission sur Radio Côte Sud FM

Bonjour à tous,

 

Je vous donne RDV le mercredi 9 novembre 2011 à 17 heures sur Radio Côte Sud FM

 

Je serai l'invité de l'émission "Chemin de Sable" pour parler, entre autres, de la préparation de mon nouvel album  ZARA ("Tu Es") qui est le 2ème chapitre de la trilogie NAIZ - ZARA - GARA  (Je Suis - Tu Es - Nous Sommes). Une manière de déclinaison par la musique des indispensables différences qui nous enrichissent à toutes et à tous !

 

Nous venons également de mettre en ligne la nouvelle mouture du site : Peio Serbielle

Ce nouveau site dont la mise en ligne n’est pas tout à fait terminée, va regrouper, en autres, et en rubrique "Archives", des émissions de radios, tv, etc... de ces 20 dernières années.


N'hésitez donc pas à revenir régulièrement sur ce site et, si vous le souhaitez, à nous laisser vos avis, réactions, etc... sur la page intitulée "Livre d'or"

 

A très bientôt et merci de votre fidélité.

 

Peio

 

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Flânerie à Amiens.

 

 

Je suis tombée sous le charme de ce petit café bleu, niché dans l’arborescence automnale lumineuse et chaude, à deux pas de la Somme au dessus de laquelle tous les arbres frissonnent en même temps que mon corps.

 

Le ciel est d’or, à l’approche du soir, monumental et proche.

 

L’intime de la terre devenu !

 

L’été puis l’automne avec complicité, sur le pont de l’entre-deux saisons, cheminent, s’étreignent,  s’y attardent, déploient l’ensoleillement.

 

De ce mélange du vert avec le pourpre, le flamboiement du ciel redouble, puis naît cette douceur d’aller, de flâner simplement, de s’envoler un peu, de croire encore une fois à l’aube du Monde.

 

A cet infiniment possible ; la terre et l’homme ne font plus qu’un.

 

Un genre de paix que l’on reçoit, que l’on ressent ; peut-être la main sur soi de l’éternel ?

 

Le présent dans toute son amplitude ; le bien-être.

 

Vie.

 

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La direction se réserve le droit...

Exposition Europalia Brasil au Bozar (le bien nommé). Droit d'entrée: un cinglant 12 €.
9 € pour les sexagénaires et leurs aînés. Visiblement, je suis le seul, un doux vendredi
après-midi, intéressé par cet événement claironné et plastronné sur des dizaines de panneaux
et abris d'autobus en région bruxelloise. Je traverse bravement et solitairement le hall
majestueux menant au saint des saints. En haut des marches qui rappellent un film de Mel
Brooks sur l'histoire de l'empire romain, une accorte jeune personne à moitié endormie (on
le serait à moins), est affalée sur un pupitre destiné au cérémonial du vestiaire: on ne sait
jamais, avec toutes ces élégantes Bruxelloises couvertes de vison qui meurent d'envie de
visiter Europalia Brasil, mais peut-être pas par un vendredi après-midi resplendissant.
Un sbire, tout de noir vêtu, m'annonce sombrement que je devrai abandonner mon bénin,
mais néanmoins suspect sac à dos, au vestiaire. Samsonite rime avec dynamite, voyons.
J'aimerais montrer quelque compassion envers cette pauvre fille qui s'ennuie, mais il ne
saurait évidemment être question de me séparer de mon portefeuille, de mon parapluie,
et surtout de ma bouteille de Vittel. Flegmatiquement zen, je rebrousse chemin et retourne au
guichet d'entrée pour me faire rembourser. Le préposé, ô chagrin, n'est pas préparé pour une
telle éventualité. Je réclame, poliment mais fermement, la présence d'un « responsable ».
Rouge de confusion, il pointe un doigt tremblant vers « l'accueil », constitué d'un guichet
de pacotille de 80 centimètres de large. Derrière celui-ci, une dame, accrochée à un cornet de
téléphone, transpire abondamment en répétant ad nauseam «... mais il n'y a pas de problème,
Madame ». Je la laisse reprendre sa respiration avant de lui exposer patiemment le problème.
« Ah mais il est quand même grand, votre sac, hein, Monsieur ». L'effet de surprise me
foudroie: elle n'a pas dit « ton sac »! Je ne puis m'empêcher de penser à Baudelaire. L'air
contrarié, elle saisit son téléphone et appelle, en néerlandais, un haut gradé. Ah! Enfin
quelqu'un pourvu d'un macaron illisible épinglé sur la poitrine. Il me demande civilement
si je suis francophone. J'éprouve l'envie irrésistible de placer cette fameuse réplique de la
populaire série télévisée britannique Are you being served? : « At the moment ».
Il finit par enjoindre à son inférieur de me rembourser le billet d'entrée. Le tout a pris 25
minutes. Personne d'autre, pendant tout ce temps précieux (pour moi, du moins), ne s'est
présenté pour visiter cette prestigieuse exposition. Je me réjouis d'aller au Brésil, et d'y
rencontrer des gens vraiment drôles...

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Sérénité en survivance

 

Doux ami

 

Captive du soleil, dans mon petit salon,

Je reste aussi figée que les multiples ombres.

Les érables géants et les toits des maisons

Encombrent le ciel clair de leurs espaces sombres.

 

Ma mémoire, souvent, permet à ma pensée,

De venir déranger ma douce somnolence.

Et celle-ci m’amène, pourquoi, je ne le sais

À des questionnements demeurés en souffrance.

 

Nous avions échangé, longtemps, nous rassurant,

Or me voilà cherchant non ce que je dois faire

Mais si tu fis le voeu ultime et pénétrant

Que je te garde en vie quand tu serais en terre.

 

Je ne peux me résoudre à agir autrement.

Tant que j’existerai, tu prendras la parole

Sur les sujets divers et les comportements

Qui nous sollicitaient parfois, à tour de rôle.

 

Durant des jours de grâce, ou d’autres qui m’attristent,

J’évoque ta sagesse et ton sourire heureux.

Ma mémoire, à la fois magicienne et artiste,

Fait que je retrouve à Paris, quand il pleut.

 

1/11/ 2011

 

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