La peau des jours s’étire
les nuits tour à tour s’élancent
les étoiles dans ma paume
dansent
toutes seules
les lunes les soleils s’agrippent
aux paupières
des chats des gouttières
et ne pipent
mot
les escargots du temps glissent
tango
de l’horloge vivante
à la fenêtre de la pomme
reinette coquette
brisant les feuilles trop vertes
inertes
dans tes yeux.
Commentaires
Merci infiniment, je n’avais même pas osé croire que mes tentatives puissent plaire…
Que c'est beau !
Merci pour ce partage au rythme vif et doux-amer...
Une poésie qui chante...
Amicalement,
Pascale
Merci à vous de l’avoir… suivi. Et merci à Monsieur Robert Paul de m’avoir donné la possibilité de le partager.
J’aime tellement vos « aquarelles », si délicates et pourtant si riches. J’attends impatiemment la suite.