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ADMINISTRATEUR GENERAL
Vernissage le mercredi 15/072009 « Artistes du 4ème », est un groupe né en 1995 à l'initiative de plasticiens installés dans le 4° arrondissement de Paris : le Marais. Ce quartier culturel qui abrite les célèbres musées Carnavalet ou Picasso, est le lieu privilégié de nombreuses galeries et d'ateliers d'artistes. Peintres, sculpteurs, photographes, graveurs, de tendances et de techniques d'expressions variées, la plupart des artistes ont déjà un solide parcours professionnel et sont reconnus nationalement et à l'étranger. Dans le but de mettre l'art au cœur des cités, ils multiplient les expositions, en France et en Europe, réalisant régulièrement des échanges avec d’autres groupes d’artistes, confrontant ainsi leurs pratiques et la diversité de leurs talents. Artistes participants : Véronique ANDRE (peintures), Pascale BLAIZOT (dessins), Hélène DELANOE (peintures), Laurence DUBAUT (sculptures), Dominique FILLIERES (gravures), Mark GOODMAN (peintures), Koala GRANDJEAN (peintures calligraphiques), Danielle LE BRICQUIR (peinture), NADEE (peintures), Eric PERRIN (peintures), SOLOMON (peintures), Nina URLICHS (œuvres sur voile textile), Jean-Charles YAÏCH (peintures et collages) .
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L'actualité des Musées bruxellois: nocturnes

Les Nocturnes des Musées bruxellois : du 24/09/2009 au 17/12/2009 Tenez vos agendas à l’œil car c’est bientôt le retour des « Nocturnes des Musées bruxellois » ! Chaque jeudi soir de l’automne, jeunes et moins jeunes pourront découvrir ou redécouvrir les musées bruxellois dans une ambiance détendue. Vous croyez avoir déjà tout vu ? Alors, apprenez à manier l’arbalète après le boulot au Site archéologique du Coudenberg ; faites-vous tirer le portrait en famille dans le studio photo historique du Musée BELvue ou encore, explorez le splendide Jardin botanique de Meise au clair de lune... Après ça, qui oserait encore prétendre que les musées sont ennuyeux ? En pratique : Quoi ? Des musées qui proposent des activités originales et variées chaque jeudi soir (visites guidées, ateliers, découverte des coulisses…). Quand ? Du 24/09/09 au 17/12/09, chaque jeudi soir entre 17 et 22h. Où ? Dans 53 musées bruxellois. Chaque semaine, dans au moins 6 musées différents (à l’exception des nocturnes d’ouverture et de clôture). Prix ? 2,50 € (1 € jusqu’à 25 ans). Certains musées sont accessibles gratuitement. Qui ? Une initiative du Conseil bruxellois des Musées. Le jeudi 24/09/09, la 9e édition des « Nocturnes des Musées bruxellois » s’ouvrira en beauté par un grand vernissage festif aux Musées royaux d’Art et d’Histoire (Parc du Cinquantenaire). Le public y pourra participer gratuitement aux nombreuses activités. Dès le mois de septembre, le programme des Nocturnes sera disponible dans les bureaux de tourisme, sur le site portail www.museesdebruxelles.be ou auprès du Conseil bruxellois des Musées (02/512.77.80 ou info@brusselsmuseums.be).
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Rêve phantasmagorique

La foule était là, devant ma porte fermée. Elle murmurait entre deux cris d'appel. Elle voulait m'emmener ou, peut-être simplement me voir.J'avais pu me réfugier de justesse dans la maison que je croyais sûre, protectionniste et confortable. Je n'avais jamais supporté la popularité, qu'elle me fut ou pas positive. Je n'avais jamais apprécié que la tranquillité de ma vie que je voulais intime, avec mes proches et, pourquoi pas, avec les rencontres fortuites qui ne faisaient qu'effleurer son existence.Mon succès avait été fortuit. Je ne pouvais toutefois pas m'y adapter. Jusqu'hier, j'avais pu jouir d'un anonymat que je n'avais pas apprécié à sa juste valeur. L'intégrité de ma personne était sur le point de fondre dans une prise en charge par la société standardisée que je m'étais toujours refusé d'accepter, de reconnaître. De toute manière, j'avais toujours refusé d'être pris en charge par qui que ce fut. J'avais conscience de n'appartenir qu'à moi-même, sans artifice d'aliénation, sans volonté de paraître. Je voulais simplement être et non avoir.Jusqu'il y a peu, je n'avais d'ailleurs été que moi, dans toute ma splendeur.Cette splendeur, je ne l'avais voulue que pour moi, intime comme toute splendeur égoïste!M'eut-il été possible, si j'avais pu prévoir les désagréments du regard des gens, de certaines gens, d'éviter de m'exprimer ? Simplement et sincèrement. Sans penser allumer le désir des assoiffés de culture, du moins ceux dont l'expression est plate pour la plupart, qui ne peuvent qu'apporter une vue critique sur l'émanation de leurs contemporains, la jugeant bonne ou mauvaise ou, dans le pire des cas, nulle. Ne m'eut-il pas été possible d'éviter le regard de ces frustrés qui font la pluie et le bon temps dans un monde qu'ils disent culturel mais qui croise et côtoie le chemin de l'argent de l'esclavage spirituel des nantis de la pensée.J'étais effrayé par le manque de perspective et de liberté que m'offrait cette situation que je n'avais jamais pensé vivre ou, du moins que je n'avais jamais imaginé en être la victime.Le murmure de la foule se faisait de plus en plus intriguant, oppressant. Je subissais la tempête du succès qui passait par tous les interstices possibles et imaginables. Là, sous la porte, ici, par la fenêtre peut-être, partout sans doute?La poussée de la foule en mal de gourou intellectuel m'effrayait. Elle m'empêchait depuis longtemps déjà de retrouver l'équilibre dont j'avais besoin pour poursuivre l'oeuvre que je ne considérais cependant pas comme telle.Depuis longtemps, j'assemblais des mots, pour créer des symphonies littéraires, des hymnes à la joie qui me sortaient de mon quotidien, des quotidiens, dussé-je dire, qui auraient du se succéder jusqu'à mon expiration finale que je n'attendais pas encore avec impatience! Jamais je n'avais pensé que ces assemblages littéraires eussent accroché à ce point, jamais non plus je n'avais craint qu'ils eussent pu briser ma solitude qui me seyait si bien! La faute de ce désagrément majeur était à imputer à ma soeur.Quelle erreur de lui avoir autorisé la lecture des «Trois Tomes de l'Infini»!
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Extrait de "De la Faute à Mai 68"

Ma mère m’a gracieusement mis au monde unmercredi matin pluvieux et venteux de février 1969,dans un petit, très petit appartement situé dans unpetit quartier sympathique de la banlieue deBruxelles, capitale de mon petit pays et de l’Europe.La lune finissait de se cacher dans le ciel à peineéclairé par les premières lueurs du jour qui pointaientà l’horizon. Le vent soufflait et sifflait dans les trousdes vitres, mal rebouchés avec le papier du journal dujour et de la veille de ces petites réparations ainsi quedu papier hygiénique non encore utilisé.Josette, c’est comme cela que s’appelle maman,était une femme frêle et timide. Je ne crois pasqu’elle était moche. Ses cheveux noirs étaient coiffésvers l’arrière alors que ses dents allaient de l’avant,ce qui équilibrait l’architecture de sa têteaérodynamique.Elle ne fumait pas de cigarettes qu’elle aurait purouler avec ses doigts et dont le papier aurait pu êtrefermé grâce à sa salive étalée d’un coup de languehabile et ferme. Non, elle préférait garder une bonnesanté pour pouvoir monter, sans être essoufflée, lesescaliers qui menaient à l’appartement, sans devoircracher des glaires jaunes ou verts dus à la fumée dutabac.
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Extrait de "Les 4 Chemins"

Il fut toutefois rassuré de lire qu’un humain, quelfût-il, ne pouvait être victime d’un coup de foudreaigu qu’une seule fois dans sa vie, si longue pût-elleêtre ! Il lut également que les objets qui avaient causéle coup de foudre devaient être éloignés de la victimeavant son réveil.Hugo se leva, le manuel du randonneur matinal àla main. Il observa les objets qui auraient pu être lacause de l’incident. Cela ne pouvait être, pensa-t-il,autre chose que son panier de champignons. C’était,en effet, le dernier objet qu’elle vît avant sa chute !Il prit le panier d’Inès dont il vida le contenu dansle sien. Il le déposa vide dans l’herbe. Après unecourte hésitation, il le piétina supposant qu’il étaitl’objet déclencheur du problème. Il ne demeura plusdu panier qu’un tas de brindilles d’osier gisant surl’espace d’herbe piétinée.Restait une tâche plus ardue : se coucher sur lecorps de la victime et lui chuchoter à l’oreille unepetite déclaration d’amour persuasive et sincère ! Eny réfléchissant, Hugo relativisa le second exercice. Lavictime était inconsciente, elle n’entendrait donc pas !Mais l’embrasser avidement sur la bouche ! Ça, çac’était dangereux ! Il était conscient des possiblesconséquences d’un tel acte.Dans le village, tous les couples qui se sontembrassés au moins une fois ont eu des enfants !Pouvait-il prendre ce risque ?Hugo ne tenait pas à avoir des enfants. C’estbruyant, les enfants et puis ça ne facilite pas la vietranquille d’un artiste qui trouve son inspiration dansla méditation. Il préférait de loin demeurer seul dansson havre de paix. La présence d’une femme au foyerne l’aurait pas trop dérangé pour autant qu’elle ne fûtni trop fragile ni trop encombrante !
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Extrait de "Morts Conjointes"

Chacun des exécutés avait droit à un espace juste égal à la surface de son corps qui allait y être enterré sans cercueil, à même la terre, sous un petit monticule de son volume et à une petite croix, symbole de l'exécution de celui qui était censé les attendre derrière la barrière de la vie.Une plaquette y fut clouée. Le nom de l'exécuté y figurait avec la date de naissance et celle de son violent trépas. Pas de photo ni autre renseignement qui eut pu raviver un souvenir plaisant. Grégoire Truc gisait comme il avait vécu.J'étais passé de l'autre côté du mur sans quasi m'en rendre compte! Ce n'était que cela? N'était-ce pas plus facile et moins douloureux que de vivre une vie de souffrance permanente?J'étais toutefois rongé par le regret de ne pas avoir pu assumer la vie qui m'avait été donné de vivre dans la peau de Grégoire Truc et de devoir abandonner sa chaire dans ce lopin de terre anonyme.Ma présence dans le lieu magique situé au bout du tunnel ne me satisfaisait que par complaisance avec la force qui m'y avait emmené. Je suivais le courant, contre ma volonté. J'avais gardé mon sentiment de frustration à l'égard d'un jugement humain qui avait été aussi inutile qu'injuste et de cet homme qu'il l'avait provoqué.Tout s'était précipité. Mon exécution, mon envolée vers cet endroit lumineux et magique, l'enterrement de mon corps dans cette parcelle sans âme... Je supportais difficilement ma nouvelle situation bien que ma vie terrestre n'eût pas été extraordinaire. Eût-il fallu qu'elle l'eût été? N'eût-il pas fallu que je me complusse dans mon existence, eût-elle été morne et maussade?
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