Soliloque
Ma pensée n'a rien à me dire.
Mon corps est en parfait repos,
Ne ressentant ni froid ni chaud.
Je ne sais pas me faire rire.
Il serait temps d'aller au lit.
Or je m'attarde et tergiverse,
Me répète que rien ne presse.
Je redoute un nouveau défi.
Quand je me glisse entre les draps,
M'assaille une énergie nocturne
Rendant mon âme taciturne.
La débrancher ne se peut pas.
Je n'ai sur elle aucun pouvoir.
Il parait qu'il faut lui sourire.
En moi, la confusion empire
Et me fait sombrer dans le noir.
L'ennemie a peut-être fui
Chassée par une autre chimère.
Ce qui émeut est éphémère.
Toute expérience porte fruit.
9 janvier 2016
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