Vautour
Et si tu ne pouvais me retrouver
Après que tu aies remué le ciel
Continuerais-tu de me rechercher
Au-delà des rocades de ton fiel
Recueillerais-tu des brassées d’amour
En glanant sous tes pieds des cœurs brisés
Pour me les présenter tel un vautour
Insatiable de chairs vampirisées
Tu t’aveuglerais à voir l’astre d’or
Pour respirer et discerner ta proie
En t’élançant à l’instar du condor
Qui sa pâture capturée, festoie
Ou tu martèlerais trente huit portes
Dans l’espoir que derrière je serais
En attendant que le vent colporte
Les réponses que tu t’inventerais
Puis tu assombrirais les étoiles
Afin de ta flamme les rallumer
Et dans l’opacité de ce voile
De mon retour tu pourrais présumer
Peut être sonderais tu le pourquoi
Après avoir consulté le comment
Et resterais-tu assurément coi
Du résultat de ton questionnement
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