Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Une pensée pour la main de Géricault.

Janvier 1824, Paris.

Depuis plus d'un an, Théodore Géricault, le Peintre du Radeau de la Méduse, est alité.

Il n'en fini plus de mourir, d'un cancer des os provoqué par une chute de cheval.

Il a 33 ans, en paraît 70. Ne pouvant plus bouger, il dessine sa main. Son dernier dessin.

A un ami qui lui demande ce qu'il fabrique, il répond juste : "Je m'utilise".

Cette main, c'est tellement plus qu'un simple dessin...c'est un adieu, un morceau d'âme, un appel à l'aide...

Et c'est tout pour aujourd'hui.

Théodore Géricault (1791-1824)
Main.
Aquarelle/papier.
1824.

12273177083?profile=original

Envoyez-moi un e-mail lorsque des commentaires sont laissés –

Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires !

Join Arts et Lettres

Commentaires

  • Cette peinture me bouleverse, d'autant plus que maintenant, j'en connais son histoire, grâce à vous.

    Profonde réflexion. Son témoignage face à la vie et à la mort est très présent.

    Merci

  • Quel talent ! Cette histoire est vraiment triste.....

    Merci pour partage.

    Cordialement.

    Adyne

  • Quel talent ! La complexité d'une main , un sujet des plus aléatoires à dessiner  ...  

    J'ignorais les circonstances poignantes dans lesquelles cette œuvre magistrale a été réalisée ...

    Merci de ce partage sur "Arts et Lettres" ! Cordialement, Nicole

This reply was deleted.

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles