Une force sans violence
Me prive de ma liberté,
M'extrait de la réalité,
Me fait glisser dans le silence.
Je dois sembler privée de vie,
Inanimée comme une chose.
Mon corps sans doute se repose
Or conserve son énergie.
Soudain, sous l'effet du soleil,
Qui emplit l'air de sa brillance,
Caressée de rayons intenses,
Me retrouve en parfait éveil.
Certes des heures d'existence,
Chaque journée me sont volées.
Ne sais pourquoi dois m'en aller
Là où rien n'a de l'importance.
Je médite quelques instants
Et souris à la providence.
Suis en santé, c'est une chance.
Or du temps, il m'en reste tant!
8 septembre 2017
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