Suis revenue dans mon jardin.
J'étais à l'ombre d'un sapin
Quand s'arrêta mon existence.
Tout disparut dans le silence.
De ce qui m'advint en errance,
Je n'ai aucune souvenance.
En garde l'idée du néant,
L'âme et le corps indifférents.
Rendue à la vie frémissante,
Dans la lumière éblouissante,
M'émeus de l'efficacité
D'une fausse réalité.
Je vais demeurer attentive.
Le ciel me rend contemplative.
Un souffle frais se fait câlin.
Je sens s'animer mon entrain.
9 juin 2017
Commentaires