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Une certitude attristante

 

   

Soliloque

Durant la seconde guerre mondiale, un patriote avait écrit:

«La France ne décline pas, elle sommeille.

En attendant qu'elle se réveille

et reprenne son pas de déesse,

les peuples étonnés de ne plus la voir

marchant à leur tête,

se demandent pourquoi, dans le monde, il y a tant de nuit.»

Or, le jour se leva, accablant. La déesse, se réveillant, avança mais péniblement, dépouillée de son élégance, dépourvue des savoureuses offrandes, qui confirmaient sa renommée.

Ce sont les anciens troubadours et les poètes, en abondance, dans tous les endroits du terroir qui

lui méritèrent sa gloire.

Leurs champs sont désormais en friche, leurs héritiers les ont quittés et s'activent à d'autres projets. L'art d'écrire reste difficile, même à ceux qui ont du talent. Cependant il attire encore.

La France ne sommeille pas, elle décline, mais aux yeux des seuls nostalgiques,

qui n'ont plus très longtemps à vivre.

29 août 2012

 

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Commentaires

  • Alors, en conclusion, nous faut-il abandonner toute espérance de faire vivre cette langue française ? Ingénument, égoïstement, je veux encore croire au possible fondamental de la chose, même si je partage dans son entité, le sombre constat poignant, ô combien réaliste, dressé par Suzanne Walther-Siksou et Béatrice, en le nuançant d'un tout petit souffle d'optimisme, par pur opportunisme et souci d'ambition personnelle de transmission, afin de pouvoir perdurer à penser de manière positive en mon" rôle" de passeur de mots et de sens au service du patrimoine littéraire et artistique...
    Peut-être est-ce en effet illusoire car utopique et pure perte de temps que de revendiquer semblable engagement, peut-être la "foi", la ferveur profondément ancrées dans mon coeur et mon esprit sont elles ridicules parce que perdues d'avance,?
    Mais pour l'heure, permettez Mesdames, je ne suis pas du tout prête à abandonner les convictions profondes qui m'animent, qui sont source de vie, sinon la "Fontaine de Jouvence" abreuvant une existence, qui pour moi, n'aurait pas de sens si il me fallait y renoncer !

    Laissez-moi de grâce, subodorer que cet acte de "résistance" portera ses fruits...

    De toute manière, le destin se chargera promptement de me faire savoir quel sort il me réserve, non ?

  • C’est ce qu'évoque par une  chanson  à la manière des troubadours une vieille amie, Hilda Van Eyck :

  • Au temps où toute forme d'art est niée qui engendre des «faiseurs de vent», il reste peu de moyens pour dénoncer la vérité et le troubadour souvent paie de sa vie d'avoir voulu «chanter» une humanité faite pour l'amour.

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