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Une aventurière sans le sou

"La grognasse "va progressivement se faire plus discrète sur ce blog pour faire place "Une aventurière de Dieu" bientôt de retour pour une nouvelle édition après ma rupture de contrat avec Edilivre. J'ai un peu remanié ce livre, amélioré les corrections, changé la mise en page pour laisser moins de pages blanches et réduit les pages de citation d'autres textes.

Au fur et à mesure que je retrouve ce témoignage spirituel écrit en 2009, je me demande comment j’ai pu écrire le livre " la grognasse" .Curieusement, je les aime autant l'un que l’autre

En parcourant, grâce à mes livres, les traces de différentes facettes de moi, je m'en imprègne tant que j'ai le nez sur le texte pour traquer les dernières fautes rebelle. Avant la publication de la grognasse et les jours qui ont suivi la parution, je me suis sentie un tantinet plus agressive. Avec la proximité de mise en ligne d’ " Une aventurière de Dieu" (fin septembre) , je renoue avec ma sensibilité et je quitte les zones sombre où m’avaient conduite la traversée du livre la grognasse.

Mais le jour existerait-il sans la nuit et Dieu peut-il se concevoir sans le Diable ?

Je constate cependant que je marche un peu sur des œufs chaque fois que, sur un blog , j'évoque les questions spirituelles. Presque plus inconvenant que la grognasse : plus déplacé, à côte de la plaque, hors sujet… Pourtant tout l’essentiel est là.
Lorsque" la grognasse "donne dans le mal écrit, le mal poli, l'humour grinçant et parfois scandaleux, pas grand monde ne bronche. Au pire les gens s'en fichent ou se disent qu’ils en ont vu d’autres d'autres mais je n'ai encore lu aucun commentaire pour me dire :" c'est ignoble d'écrire comme ça" ou "ça vole bas", "c'est nul" ...

Mais si je parle de Dieu, ça énerve les gens. Certains me le font savoir. Heureusement, il y en a aussi qui aiment mais ils se font discrets. Ils préfèrent le plus souvent m’envoyer un mail par la messagerie de mon site éditorial.

Je publierai cependant certains extraits de "Une aventurière de Dieu". Mais le problème ne se situe pas là.

La vraie question est que plus j'avance dans la jungle de l'auto édition plus je m'aperçois que je ne dispose d'aucune marge de manœuvre. Pour tenter de compenser les carences de ne pas profiter d'une couverture médiatique aussi satisfaisante que celle des grands éditeurs, des réseaux s'organisent sur le net : C’est intéressant et prometteur, mais là non plus je ne peux pas suivre. N'ayant aucun moyen d'avoir en stock suffisamment d’exemplaires de chacun de mes livres publiés, je ne peux même pas les vendre sur ces sites ; je ne peux participer à aucun salon et je n’ai pas les moyens d’ acheter les livres d'autres auteurs pour échange de bons procédés. Je suis condamnée à publier à l'unité, ce qui m'oblige à vendre les livres à un prix qui n'a rien d'attractif.

Quand on n'a pas le sou, il faut trouver des mécènes ou être pris en main par un éditeur ayant les reins solides. On en revient toujours au point de départ.

Alors tant pis, je publie comme je peux. Au moins mes livres existent…

http://www.mckeditions.com/

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