Songerie
Ma muse, demeurée candide,
Flâne souvent à mes côtés,
Peut rendre un instant, insipide,
Profitable pour méditer.
Aux jours pénibles de ma vie,
Pour me sauver de la tristesse,
Elle m'offrait des mélodies,
Toutes empreintes de tendresse.
Je chantais, alors, à tue-tête,
N'importe où, l'esprit apaisé.
Oublieuse de ma défaite
Et des soucis qui m'épuisaient.
Ne sais comment me fut possible,
De perdre ce plaisir troublant,
Porteur d'une grâce indicible.
Je ne chante plus en marchant.
20 juin 2015
Commentaires
Courage chère Suzanne...