Protégée, d’un chaud soleil d’été
A l’ombre d’un grand chêne du sentier
Là, assise sur un banc, une jeune maman
Avec dans son landau, un tout petit enfant
Soudain, le bébé se fait pleurant
Sous le regard attendri de sa maman,
Il ne sait pas dire j’ai faim
Mais ses pleures en sont bien le refrain
La mère le porte à ses genoux
Son regard est si tendre et si doux
Elle relève pudiquement son boléro
Et donne à l’enfant, son sein en cadeau
Qui se met à téter goulûment
Sous les yeux ravis de sa maman
Ses petites mains, toutes potelées
Collées au sein, pour ne pas le lâcher
Comme il est beau, et attendrissant
De voir ce bébé et sa maman
Cela donne un peu de douceur
Dans ce sentier aux promeneurs
Je détourne les yeux de ce magnifique tableau
Que persiste à regarder, un bien curieux moineau
J’aurais aimé être comme l’oiseau regardant
Sans que mon regard se fasse un peu gênant
Le repas fini, l’enfant souriant est repu
Le sein bien sage on ne voit plus,
Mais ce fut un moment de beauté à saisir
Ou le sein de la femme n’est pas nommé désir
Bien plus tard, quand ce bébé sera grand
Qu’il se fera à la femme caressant
Que sa mémoire lui rappelle ces instants
Pour à son oreille lui murmurer
Que chaque femme est une maman en devenir
Pour le plus beau des cadeaux à nous offrir
Et que cela vaut, tout notre respect
Loïc-le-26-7-2014 !!
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