Je prends l'air vêtue librement,
Suis en négligé, peu m'importe.
Seule assise près de ma porte,
Je contemple le firmament.
Un adorable petit être
Soudain se tient auprès de moi.
Je ressens un courant de joie.
- Tu voudrais t'amuser peut-être?
Je garde au garage un cerceau.
Il n'a pas d'âge, il est immense.
Je le lui lance et en silence,
Il apprend les gestes qu'il faut.
Son rayonnement me ravit
Mais surtout son intelligence.
Dans sa grâce la providence,
M'offre une source de jouvence.
29 août 2016
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