Je veux me souvenir, dater
Un bonheur à peine croyable,
D'une douceur incomparable,
Reçu dans ma rue désertée.
J'étais sortie nonchalamment
Car la soirée s'annonçait belle.
Je la découvris irréelle,
Ressentis du ravissement.
Mon bonheur s'est évaporé.
Il fut d'une énergie intense,
Laissa perdurer le silence.
Je demeure revigorée.
Ce n'était pas de l'allégresse
Mais un suave sentiment
De paix et d'émerveillement.
Mon âme accueillit la tendresse.
Solitaire, un petit oiseau
Me révèle son existence.
Il a découvert ma présence.
Sur un fil, m'observe de haut.
Ier juin 2016
Commentaires
Un petit instant qui semble banal à certains mais apporte un bon plaisir quand on le vit, Jacqueline
Quelle délicatesse ! Merci du partage de ce pur moment poétique ! Cordialement, Nicole