Un autre jour à exister.
Inactive, je m'ensoleille.
Le ciel immense m'émerveille.
M'est douce cette fin d'été.
Silence et immobilité.
Les masses blanches impondérables,
Figées au-dessus des érables,
Me fascinent par leur beauté.
Je suis sensible à une grâce
Qui m'emplit de félicité.
Ma présente réalité
Laisse à la paix toute la place.
Mon corps n'ayant aucune envie
Libère mon âme qui erre.
Dans la scintillante lumière,
Elle accueille la poésie.
9 septembre 20016
Commentaires
Une savoureuse offrande, ce bouquet de tendresse et de poésie.
Je vous en remercie . Suzanne