Tu sais, j'ai peur du jour où nous serons ensembles,
désoeuvrés, sans enfant, dépouillés d'illusions.
J'ai peur du jour qui vient, des paroles trop rares,
des amis clairsemés,de la famille absente...
Etrange solitude que l'on affronte seul
que nous soyons à deux, qu'importe, c'est l'attente.
J'ai peur de cet ennui autour de chaque geste,
j'ai peur de mes désirs et des tiens et des nôtres
mais saurons-nous encore la chaleur d'une envie
quand la Mort à l'arrêt happera nos regards?
Commentaires
Je découvre votre poésie: c'est un très beau, très vrai texte!