Comme l'autre seulette,
sans être pour autant ma seule compagnie.
Comme l'autre seulette,
isolée dans mon corps, très loin de mes amis,
de ceux que j'aime encore.
Seulette dépouillée des regards et des gestes,
du timbre de ces voix devenues assourdies.
Seulette se rappelant, sans en être alourdie,
les instants lumineux qui créaient une fête.
Comme l'autre seulette,
mais sans pleurs cependant, grâce aux âmes illustres
qui parlent aux vivants,
les charment, les consolent des caprices du Sort.
14/4/2000
Commentaires
Seulette poète
Hier j'entendais dire que le poète n'est jamais seul ...
entouré de ses muses, je suppose
et de la joie profonde spirituelle procurée aux autres,
amis du Verbe noble, proches ou lointains.
Ainsi, Suzanne, c'est toujours un bonheur de vous lire
et puissent nos partages
nourrir votre coeur d'une douce flamme