Quelle sérénité j’ai acquise ! Au fil des séances de sophro, des introspections, du travail fait sur moi-même, j’ai grimpé peu à peu les échelons vers la sphère des pensées positives quoi qu’il arrive.
Que pourrait-il d’ailleurs m’arriver de pire, sinon la mort ? Et elle ne me fait pas peur. Je suis croyante et je sais que je retrouverai mon Amour ainsi que tous ceux pour qui mon cœur a pleuré. J’espère aussi des retrouvailles avec tous mes petits compagnons qui m’ont aidée à surmonter les douleurs que les humains m’ont causées.
Il y a deux ans, on me promettait six mois de vie… Je suis aujourd’hui on ne peut plus vivante, de cette vie intense qui brûle dans mes veines. Au début, ce combat était une absolue nécessité et puis, il s’est transformé en force vive. Celle dont je me sers pour aider mes semblables à aller mieux. J’ignore si je deviendrai un bon sophro-conseiller, mais chaque personne que je rencontre me dit que notre entrevue lui fait du bien et lui rend espoir… Que faire de plus, sinon continuer dans cette voie ?
Je vis avec la douleur de l’arthrose au quotidien, j’ai une côte fissurée… et pourtant, cela ne m’empêche plus de faire de ma vie une fête perpétuelle. Je m’adapte. Il est des jours où cela va moins bien. Peu importe, je me repose et voyage dans mes livres, mes pensées ou sur internet… Et puis, cette douleur n’est-elle pas la meilleure des preuves que je suis bel et bien vivante ? Qu’est-ce que ça peut bien représenter face à un cancer rare qui vous menace de récidive ? Et ce, jusqu’à la fin de vos jours… Je fais confiance à mon super médicament, la dextérité d’un chirurgien qui n’a pas hésité à prendre ses responsabilités et qui pourrait encore venir à mon secours, au bataillon de spécialistes en tout genre qui prend soin de mon petit corps, mieux qu’une voiture à l’entretien au garage… Et en mes capacités d’avoir le dessus sur tout ennemi viral grâce à l’activation de mes « petits soldats de la paix » que sont mes anticorps.
Quand au chagrin qui m’a habité pendant trop longtemps face à l’incompréhension, à l’in amour et l’éloignement d’êtres chers, il est devenu sérénité. Je n’en veux à personne, j’espère qu’un jour nouveau éclairera les cerveaux, je respecte leur volonté… Je ne suis pas celle qu’ils souhaiteraient… Tant pis pour eux, je suis enfin en accord avec moi-même et c’est ce qui importe. On ne peut plaire à tout le monde.
Et pour le reste, ce n’est que matériel… Il est inutile de me mettre la pression pour une décision qui ne viendra que l’année prochaine ou plus tard encore. Beaucoup de choses peuvent encore se produire d’ici là et je fais confiance en ma bonne étoile… En attendant, je profite de mon foyer tel que je l’ai aménagé. J’ai aussi quelques idées pour colorer mon jardinet et profiter d’un printemps qui s’annonce radieux.
Commentaires
Merci Claudine. Parfois on n'a pas le choix... Je n'avais pas d'autre solution que me battre (ou bien laisser tomber, mais il en va de ma vie). Gros bisous!!!
Vivre positivement n'est pas donné à tout le monde. Il faut du caractère, une force de caractère que tu as trouvé. Bravo et bonne continuation.
Bisous, Claudine
Comme c'est joliment dit, Jacqueline, merci.
Merci Silvana... bisous!!!
Avec de belles pensées positives, le jardin sera une palette de couleurs et des senteurs merveilleuses pour une petite maison où règne la sérénité chaque jour pour profiter de la vie tout simplement. Jacqueline
oui Yvette, le printemps est radieux, surtout quand il prend sa source dans notre coeur. Je t'embrasse.
Silvana
Merci Adyne... du positif que je partage volontiers.
Amitiés
Bonjour Yvette,
Que du positif et c'est tant mieux!
Bonne continuation dans cette voie.
Bon dimanche.
Amitiés.
Adyne