J'ai beaucoup raboté sa chair, arrangé ses grains de beautés, (arranger ne veut pas dire ranger.)
j'ai aimé ses seins, son épaule nue, son regard sous l'ombre d'un chapeau. Sa peau devient diaphane, on ne voit pas encore son squelette, cela ne saurait tarder. Elle va se flétrir, d'autres taches vont apparaître.
Il lui arrive de ne plus vouloir se lever, que le ciel soit bleu ou vert, gris ou rouge.
Ses bras sont depuis longtemps tombés, à qui serviraient-ils maintenant qu'on s'alimente de pilules si légères.
Sa bouche pourtant est encore de chair, son sexe aussi, plaie ouverte entre ses jambes. Sexe devenu inutile, déserté...
Elle est seule devant le ciel vert
Flo sur fond de ciel vert timide 150 x120
acry et marouflage sur toile
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