Dans un onirique décor,
Du long fleuve brille l'eau claire.
Étalent leur feuillage d'or
De grands érables centenaires.
L'immense parc silencieux
Accueille de blanches mouettes.
De beaux canards insoucieux
Paressent sur des vaguelettes.
Cette année, nombreuses outardes
Ont découvert ce lieu paisible.
Elles y glanent, s'y attardent
Leur nonchalance est indicible.
De nombreux écureuils actifs
Auprès des visiteurs s'arrêtent.
Aucun d'eux n'est jamais craintif.
Ils espèrent des cacahuètes.
Contemplant les saules pleureurs,
Versant des perles de lumière,
Je me sens emplie de ferveur.
Lors vais-je dire une prière?
30 octobre 2016
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