La gloire du soleil sur la mer violette, La gloire des cités dans le soleil couchant, Allumaient dans nos coeurs une ardeur inquiète De plonger dans un ciel au reflet alléchant.
Les plus riches cités, les plus beaux paysages, Jamais ne contenaient l'attrait mystérieux De ceux que le hasard fait avec les nuages. Et toujours le désir nous rendait soucieux !
- La jouissance ajoute au désir de la force. Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d'engrais, Cependant que grossit et durcit ton écorce, Tes branches veulent voir le soleil de plus près !
Grandiras-tu toujours, grand arbre plus vivace Que le cyprès ? - Pourtant nous avons, avec soin, Cueilli quelques croquis pour votre album vorace, Frères qui trouvez beau tout ce qui vient de loin !
Nous avons salué des idoles à trompe ; Des trônes constellés de joyaux lumineux ; Des palais ouvragés dont la féerique pompe Serait pour vos banquiers un rêve ruineux ;
Des costumes qui sont pour les yeux une ivresse ; Des femmes dont les dents et les ongles sont teints, Et des jongleurs savants que le serpent caresse. »
V
Et puis, et puis encore ?
Charles Baudelaire
Commentaires
"« La qualité d’un homme se révèle à travers ce qu’il pleure et la manière dont il le pleure »Bertold Brecht "
C’était une colère gourmande et marine,
La silhouette d’un cœur
Débordant
De fruits des bois,
Un arbre de vie bruissant
Fleurant le mimosa.
Tout passe au blanc et gris
Si la peur bleue de la froidure
Saisit l’oiseau en plein chant.
Un bégonia rêvait de mots d’amour
Par des branches d’arbres nus
Inscrits en travers de la lune
Au cœur de la nuit noire.
spectacle enchanteur:
https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/les-fleurs-du-mal-baud...
Ne vous privez jamais d'un bonheur!
Cet ensemble est superbe , chère Deashelle...
L'effet de lumière est remarquable