Quand il est accroupi et les mains dans la terre,
S'occupe à dérouter des fourmis travailleuses,
Apprendre à un enfant, accueillant d'ordinaire,
À regarder au ciel des formes fabuleuses.
Visiblement surpris, il les observera,
Dans leurs métamorphoses immédiates ou lentes,
Et très probablement, les accompagnera
Exprimant, en ses mots, des choses étonnantes.
Un coucher de soleil, l'exaltera parfois.
Il deviendra heureux, s’il a pris l’habitude,
Durant les longs moments, laissé à ses émois,
De chercher la beauté et la béatitude.
Quand seul avec lui-même un enfant s’émerveille,
C’est qu’on lui a donné le secret du bonheur.
Lors, au cours de sa vie, la mémoire qui veille,
Lui dira où trouver d'apaisantes douceurs.
1/05/2005
Commentaires
PS ...st!
ajouter un U dans le titre! :)
Chère Suzanne, C'est une virgule (de la grosseur d'une fourmi) qui me dérange entre "au moment" et "qu'accroupi". Et il est vrai que la version inversée me paraît plus fluide! Les facéties du papier versus la parole ou le chant.. où les choses se respirent!
Bonne soirée!
Une transmission importante! Bravo! Suzanne!
Bonne fin de soirée.
Adyne
Chère Desshaelle
J'ai souri en lisant votre commentaire. Si au lieu de:
Au moment, qu’accroupi et les mains dans la terre,
Il dérange un convoi de fourmis travailleuses,
Apprendre à un enfant, accueillant d'ordinaire,
À contempler, au ciel, des formes fabuleuses.
j'avais écrit:
Apprendre à un enfant, accueillant d'ordinaire,
À contempler au ciel des formes fabuleuses,
Au moment, qu'accroupi et les mains dans la terre,
Il dérange un convoi de fourmis voyageuses.
Est-ce que cette structure vous aurait semblé tout à fait normale?
Cordialement
Suzanne
Suzanne est certainement la meilleure ambassadrice des enfants ....
Vous êtes avec Jacqueline Gilbert une ambassadrice de la vie avec un grand V.
Merci pour tous ces beaux poèmes -douceur.
liliane
Je dois dire que la syntaxe du premier couplet me déroute un peu...mais j'aime beaucoup le thème abordé!
Un beau retour dans notre mémoire de l'enfance avec tendresse.