La Mer,
Debout sur le rivage,
Nous te contemplons ;
Notre regard se pose
Sur tes eaux apaisées
Là, où miroitent toutes nos espérances.
Tu nous quittes bien souvent,
Mais tu reviens toujours ;
Parfois, tu t'éloignes un peu plus,
Nous restons là à t'attendre.
Quand te bouscule le Noroît,
Tu viens dans une étreinte sauvage
Te briser sur la roche.
Eole apaise le vent,
Qu'elle redevienne sereine !
Nous avons besoin de dissiper nos peines
Et nos amours déçus ;
Nous laisserons, ainsi, voguer nos âmes
Sur l'onde fascinante.
A Ch.Maillot
Commentaires
Poème très imagé, symbolique et qui évoque le ressac de la vie, ses paradoxes, et le pouvoir de la mer, des vagues, des "eaux apaisées", et ses paradoxes, son mystère, ce que l'humain cherche "quelle redevienne seraine!".
L'immensité de l'eau, "sur l'onde fascinante", un appel à la vie...