Les matins se sont lentement assombris
Tandis que les rues une à une s’illuminaient ;
Noel approche.
Arraché aux païens qui déjà le célébraient,
Ce jour plus que jamais est celui des vivants et de l’espoir.
Là bas une tombe bordée de marbre rose , fleurie de pensées d’hiver et de bruyères,
Enclot ma peine et retient l’enfer.
Les musiques chargées de vent et des temps révolus,
M’entrainent souvent sur ce sentier qui mène à toi
A la lisière de ce petit jardin funéraire qui ferme
Les ténèbres opaques d’un monde interdit aux vivants.
Des mots étranges m’échappent, mes bras enserrent ton ombre et la brise emporte nos baisers.
Il me faut partir car la lumière, bien plus loin, attire mon regard et fait renaître l’espoir.
Dans la nuit de mes rêves une place t’attend toujours.
Que, peu à peu, l’insoutenable s’estompe
Et puisse grandir encore l’amour qui est le partage des vivants.
Commentaires
un beau texte, émouvant et courageux