À Jacqueline Nanson
Je ne pleurais jamais de joie
Mais bien souvent dans la tristesse.
Lors on me dit, dans ma jeunesse,
De mieux modérer mes émois.
N'étais pas triste dans l'ivresse
Mais profondément quand la vie
Me délestait de mes envies
Et m'enfonçait dans la détresse.
En un infligeant désarroi
Qui me rattrapait tout le temps,
Privée de mes larmes d'enfant,
Je dus les regretter, je crois.
Mes yeux se mouillent à nouveau
Par une grâce époustouflante.
D'une lumière éblouissante,
Les protègent des perles d'eau.
6 mai 2016
Commentaires
Grand merci Suzanne pour cette belle dédicace, j'ai toujours un grand plaisir de vous lire et partager vos émotions empreintes d'une grande sagesse, amicalement, Jacqueline