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Panique blanche


Sur l’arbre séché par l’oubli
Tombent les feuilles des souvenirs
Une à une rouillées de mes plaies
Et la branche se dégarnit
N’en reste que l’écorce gercée
Comme brûlée d’éloignement
O mes larmes cessez de pleurer
Qu’y a-t-il d’autre à regretter

Mes cheveux blancs vous le diront
Et mes pupilles
Voilées par tant d’affliction
Le pain a le goût de mes nuits
Et l’air a le son de mes heures
Qu’envient le silence de mes pleurs
Et la longue et fausse accalmie
Mon album que tue l’amnésie
Pleure ses pages jaunies par le vide
Et ses houleux spectacles que rident
Le ressassement et tant d’ennui
Sur l’arbre séché par l’oubli
Trône un corbeau faisant la fête
Le chant tempête, le vent croasse
Qu’y a-t-il encore de si beau
Dans ce théâtre si macabre
Que les relents des feuilles charognes
Dont le cadavre n’ose danser
Que consume la froide braise
Et que nul volcan n’apaise
Que l’appel du firmament

Khadija, Agadir, Samedi28/7/2012
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Commentaires

  • Merci Joelle Diehl de me lire et d'apprécier. C'était un cri du moment, la poésie parfois aide à extérioriser le mal puis le calme revient et le bateau avance sans écueils, donc des fois crier en vers s'avère salutaire. merci encore.

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