ORDINATORAPHOBIE
Il était une fois un homme intelligent
Un illustre génie authentique savant
Qui n'avait qu'une peur mais c'était embêtant
Celle de sa conscience et de ses sentiments
Si par malheur son cœur battait pour une fleur
Ou que pour une dame se faisait plus pressant
Il ressentait la peur véritable frayeur
Qui remontait en lui tuant ses sentiments
Il décida un jour de construire une armoire
Y logea des puces douées d'une mémoire
Et leur fit retenir toutes ses connaissances
De peur d'en oublier au cours de ses vacances
Pour que d'un des tiroirs on puisse extirper
Ce qu'on leur a dicté sans trop les déranger
Il suffisait d'un mot ou bien d'un numéro
Et leur devise était "Marge d'erreur zéro"
Comble de perfection elles pouvaient digérer
Tout ce qu'on leur donnait ou bien l'analyser
Elles étaient dirigées par un ordonnateur
Véritable patron ou administrateur
Par un triste matin d'été ensoleillé
Notre homme fut un jour contraint d'aller à pied
Pour arriver plus vite il prit à travers champs
De suite poursuivi d'étranges sentiments
Son émoi fut si grand qu'il prit la décision
De se débarrasser de façon radicale
De toutes ses frayeurs et pour cette mission
A son ordonnateur confia l'intégrale
Depuis notre bonhomme se promène tranquille
Sa peur des sentiments n'est que chose futile
Sa phobie maintenant ce n'est plus le bonheur
Il a d'autres frayeurs il craint l'ordinateur
© Sabam - RICHARD Jean-Jacques
Commentaires
Je viens de me brancher, et qu'apprends-je ? le bonheur n'est plus dans le computer ?
J'aime beaucoup...