Un lainage gris dans le ciel
S’effiloche, se détricote, léger,
fait ployer puis chanter
les roses à nouveau baptisées
sur ce petit sentier
par les hommes oublié.
Au bout, une maison pas très grande apparaît,
toute blanche et lumineuse,
où une sublimité blonde et bleue
au sommeil éternel s’adonne,
se donne à mon impérissable souvenir,
y respire bien trop fort.
Une bulle de vie,
aussi chaude qu’un soleil !
Son lit dans ma tête
est un trône de Reine,
un petit ciel d’été ; ma mère.
Commentaires
Ecriture superbement imagée... beau langage poétique ... J'aime !!
Belle journée et merci d'avoir partagé ce moment de poésie sur Arts et Lettres ! Amitié, Nicole