En hommage à Paul Éluard, dit Jean Amy, poète de la résistance
Les vers déchirants d’un poème,
Sur une page de cahier.
Couvrant ses faces quadrillées,
Des mots d’une souffrance extrême.
Sur une page de cahier,
D’un être, seul avec lui-même
Des mots d’une souffrance extrême,
Certes impossible à oublier.
D’un être seul avec lui-même,
Dans la douleur et indigné,
Certes impossible à oublier,
Des vers d’une force suprême.
Dans la douleur et indigné
Qui, cependant, dans le vent sème
Des vers d’une force suprême,
Religieusement alignés.
Qui cependant dans le vent sème,
Pour éveiller les épargnés,
Religieusement alignés,
Les paroles d’un requiem.
7 septembre 2008
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