Sans passeports et sans bagages,
La colonie s'est envolée,
Au jour, à l'heure déterminés.
À tire - d'aile un long voyage!
Sous un ciel gris, en groupes épars,
Et ne laissant rien au hasard,
Les convois en forme de V,
Fendent l'ai froid et embrumé.
Nous levons le nez au signal,
Choeur aigu répondant aux ordres.
Pas d'imprévu mais peu banale,
La routine dans le même ordre.
Quand on ne perçoit plus de cris,
Toujours le même coup au coeur,
Nous suivons, avec nostalgie,
Nos oies d'ici qui vont ailleurs.
28/10/2002
Commentaires
Merci, Suzanne, du partage de ce petit bijou poétique !! Levant le nez, nous observons les vols migratoires , au-dessus des toits et des pâtures du village ! Douce journée à vous ! Cordialement, Nicole