Doux ami,
Si tu voyais ici, comme c'est beau l'hiver!
Les érables géants, sculptures délicates,
Étalent leurs ramures noircies sur de la nacre.
La neige immaculée s'amoncelle partout.
Sur les toits, les sapins, en bancs sur le gazon.
Pour qui s'y aventure, elle est sable mouvant.
Les rues, ensoleillées, sont des tableaux charmants
Des ombres y varient selon l'humeur du temps,
En symétrie fidèle, au tout commencement.
L'air frais, froid ou glacé, est chargé d'énergie.
Si l'on veut s'attarder il faut se rendre actif.
Lors, ce n'est qu'à l'abri qu'on devient nonchalant.
Derrière d'immenses baies, fasciné, on contemple,
Dans l'éblouissement, en pleine nuit souvent
Des haies de porcelaine, des gerbes de cristal.
17/12 2003
Commentaires
Un tendre merci, chère Béatrice pour votre bien agréable cadeau.
Ce chant m'a ravie.
Joyeux réveillon demain !
Cela remue en moi tant de souvenirs.