Je n'éprouve pas de regret
À vivre dans la solitude.
Entourée, j'avais l'habitude
D'errer en mon jardin secret.
Par une imprévisible grâce,
Un jour put se réaliser
Un bonheur longtemps désiré.
S'ouvrit un lumineux espace.
Il était empli de tendresse,
Et d'une énergie surprenante.
Ma vie redevint exaltante,
Comme aux étés de ma jeunesse.
L'ancienne amitié amoureuse,
Qui de sa source resurgit,
Jusqu'à son terme me ravit.
La mort est cruelle joueuse.
À nouveau seule, je vieillis,
Étant du passé oublieuse.
Ne me surprend pas d'être heureuse:
J'existe dans un paradis.
21 décembre 2017
Commentaires
L'acte le plus insignifiant peut donner beaucoup de joie quand l'âme est à la peine.
Amitiés,gilbert.