Et où que mon regard se porte
Ce n’est que désolation
Abîmes et déraison.
Des crânes débordant d’absurdités
Des yeux qui sont en pâmoison
Sur des futilités,
Comme si le monde
Avait un jour
Lâcher la corde
Qui l’unissait au ciel,
Ultime secours.
L’homme n’aime pas l’éternel
Il sommeille, ivre de léthargie,
Gris des vins fades venus de ceps
Que Léviathan a embelli
Sarclant les pieds fragiles de ses forceps.
Commentaires
Merci Alejandro, pour ce poème qui nous ramène à l'essence de la vie, à la recherche de la spiritualité, la quête, chemin de toute existence...
Amicalement,
Pascale
Merci à tous deux de m'avoir lu.
L'art en effet est un moyen pour se mettre en route: tant de chemins s'ouvriront...c'est alors qu'il faudra avoir tous les sens en éveil.