Au bord du printemps
La nature s'éveille
On nous donne du temps
Nos désirs en veille!
C'est un grain de sable
Qui bouche nos vies
Il est misérable
D'oublier l'envie.
C'est comme un cauchemar
On va s'réveiller
Et soudain pénard
Au lit s'prélasser!
Si à nos côtés
Chemine l'amour
On peut oublier
Le décompte des jours...
Une couronne de peur
Face à face mortel!
Ah! Retarder l'heure
Et être éternel!
Mais, rappel à l'ordre
Nous ne le sommes pas!
Alors ce désordre
Nous remet au pas!
J.G.
Commentaires
Bonjours Jacqueline,
Résolument positive, je retiendrai le premier paragraphe...on ne peut échapper à son destin..advienne que pourra !
Prenez soin de vous.
Amitiés.
Adyne
Bonjour GIl,
Merci de votre passage et de votre réflexion… Je crois que nous sommes aujourd'hui redevenus des enfants qui fautifs ou innocents disent toujours POURQUOI! Et bien souvent n'écoutent pas la réponse…
Bonjour Jacqueline,
Si effectivement la présente situation catastrophique peut constituer à un rappel à l’ordre quant à notre condition d’être vivant qui un jour meurt et disparaît des mémoires, il faudrait à mon sens se demander pourquoi nous sommes tous impliqués dans cette situation terriblement calamiteuse humainement parlant, qui touche davantage les pays développés que les autres. Présentement, il y a une forte tendance d’un déni des réalités, en tout cas, nous n’avons aucune idée ni de la durée, ni des conséquences de la pandémie que ce soit au niveau de la collectivité ou au niveau individuel, que ce soit dans le domaine sanitaire, économique, culturel. J’entends bien que tout le monde voudrait que ça se termine au plus vite et surtout que ça ne se répète pas, mais il n’y aura pas d’autre choix que d’établir la cause de cette pandémie si l’on veut se doter des moyens nécessaires pour en empêcher une autre, et le même événement calamiteux. Si je doute beaucoup de nos capacités à établir la cause de cette pandémie, c’est en raison de tout ce que j’entends ou lis que ça vienne des gouvernants qui font des analogies qui n’ont jamais servi à quoique ce soit, qui parlent de gagner une guerre, ce qui n’a aucun sens, d’une partie des spécialistes qui font des polémiques stériles, des journalistes qui ne font pas de l’information mais de la propagande, ou des anonymes comme moi qui ne savent pas grand-chose des maladies infectieuses et de leurs traitements mais qui publient n’importe quoi et des fausses informations, relaient des thèses complotistes sans aucun fondement. Peut-être bien que je devrais et pourrais m’exprimer sur ce que j’envisage de la cause à notre présente situation terriblement traumatisante mais que peut compter mon avis, que peut compter l’appui des connaissances accessibles à tous, dans ce désordre innommable, où il est improbable de parler sans être jugé et dégagé pour délit d’opinion. Heureusement, il y a ce qui m’empêche de désespérer à savoir l’imputrescible, le précieux souvenir des paroles et des actes de mes chers disparus qui ont vécu bien plus durement, péniblement que moi, que nous, sans perdre leur amour de la vie, et le respect que l’on doit à toute forme d’honnêteté, d’humilité et de courage face à l’adversité.
Bien à vous. Amitiés. Gil
Merci Lili pour ta visite sur ma page… nous avions espéré nous revoir en vrai le 15 mars cela m'aurait fait plaisir de bavarder avec toi… qui vivra verra...
Je t'envoie plein d'ondes positives et je t'embrasse
Jacqueline
Hélas, chère Jacqueline, hélas....
Jamais je n'aurais pensé vivre cela, c'était pour après, le scénario de fin du monde, non pas des invasions de l'espace, ni même des bombes nucléaires, pas non plus des changements climatiques, chers à ces opportunistes friqués du climat qui a bon dos, mais bien dans très longtemps, une guerre bactériologique. Elle l'est mais elle est pacifique, un comble !
Désarroi d'une mise au pas qu'on n'admet pas.
Bonne journée de confinement avec tes chers mots qui font du bien.
Amitiés,
Lili