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Merveilleuse année 2020

12273321461?profile=originalLes lampions se sont éteints, les humains sont rentrés chez eux et la vie reprend "peu à peu" son cours.  Bonne année, joyeux Noël, paix sur la terre aux hommes de bonne volonté… 

Et à propos, où sont ces êtres qui portent la lumière, faisant fuir l’obscurité qui semble couvrir notre avenir ?  Bonne année, dansottons sous les trémolos d’un violon et faisons sauter les bouchons dans l’espoir d’un peu d’ivresse.  Les excès d’un éphémère instant de liesse nous fera oublier la réalité, les victimes de la méditerranée, les rejetés d’une société en panique et les mensonges étalés par une publicité omniprésente. 

Joyeux Noël et bonne année certes, même si, malheureusement, je déteste les fêtes, les souhaits ânonnés du bout des lèvres, d’un sourire de circonstance et l’haleine chargée par des relents de repas plantureux pour certain, de "crève misère" pour d’autres,  tant pis si le monde continue à tourner de plus en plus vite, de moins en moins contrôlé par un chauffeur irresponsable. 

Les bourses se délient, les montants consacrés sont écœurants, le markéting se porte bien.12273321673?profile=original Certains  nous enlisent sous des messages de paix tandis qu'au même instant, sous prétexte de religions d’autres affûtent leurs armes attisant les haines  qui ne sont, somme toute, que nuages de fumée, mais pour quelles raisons ?  Sommes-nous réellement prêts à assumer la paix ?  Sommes-nous conscients de ce que cela veut dire ?  Que ce mot se mérite, demande de l’effort, de l’empathie, du partage et de la tolérance.  La paix signifie tendre la main sans essayer de tirer l’autre à soi, c’est faire preuve de tendresse sans pour autant oublier sa propre éducation.  La paix  c’est respecter l’intimité de chacun sans imposer la sienne.  En d’autres mots, c’est compliqué même si l’impossible n’existe pas, pas encore, pas si nous nous offrions du temps en oubliant de juger plutôt que d’essayer de comprendre.

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Ainsi 2020 fait son entrée.  Sidney tremble devant les flammes et la ville déploie la fureur d’un feu d’artifice hors norme.   « Les secours nous coûtent une fortune », proclamait un dirigeant devant les caméras.  Belle comédie si l’on oublie de quantifier le budget de cette parade d’explosion qui feront trembler la ville sous les regards effarés des pompiers qui luttent contre l’avancée des flammes. 

Bonne année!  Oui, certes, en remerciant tous ceux qui veillent au creux des hôpitaux, à ceux qui gardent les routes, qui veillent sur notre sécurité.  Bonne année oui, même à ceux  qui combattent les pénibles respirations et surtout pour ces porteurs de larmes qui sanglotent pour de multitudes raisons. 

Non, je n’aime pas la période des fêtes.  Je crains cette période, non pas pour ce qu’elles représentent au contraire, mais en raison d’une hystérie commerciale qui s’est emparée d’un sujet qui mériterait d’être épuré tout simplement. 

Oui, la lumière va reprendre ses droits, oui le chant des oiseaux s’entendra en pétillement heureux, oui les bourgeons vont poindre timidement le nez.  Ainsi, à mon regard, c’est dans cette manifestation que se fête l’an neuf.  Je regarde les champs de ma jeunesse, ils n’existent plus, seuls quelques arbres plantés artificiellement  rappellent qu’ici la forêt prenait ses marques.  Le petit peuple des bois s'est exilé.  Il a été remplacé par quelques lotissements, par un vomissement de voiture à chaque levé du jour, à chaque fin de journée et devant cette absurdité le rouge-gorge tremble d’être un jour égorgé en raison de son besoin de liberté.  Oserais-je avouer que j’ai peur ?  Peur de vieillir non en raison de l’âge, du grincement de mes articulations, mais devant la crainte qu’un matin il soit décidé que nos carcasses dérangent.  Il n’est pas bon d’être inutile lorsque l’on fréquente nos contrées.  Chacun se doit d’être rentable, d’engraisser les caisses, de se lever, de se coucher, de se battre pour trouver une petite place, une place digne ?  Qu’est-ce la dignité ?

Ce matin les gueules de bois prédominent tandis que les égouts débordent.  Ce matin c’est un peu comme hier, comme un biscuit géant sur lequel on serait assis et pour survivre, on grignote peu à peu.  Sérieusement, dans quoi va-t-on tomber ?

Bonne année, même si le sourire semble avoir déserté mon regard je vous souhaite que le vôtre brille intensément.

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Philippe De Riemaecker

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Commentaires

  • Une nouvelle génération semble porter nos voeux, puisse-t-il en être ainsi. Bonne année 2020.

  • Hello les Artistes Créateurs! ... Oh oui je comprends "tout cela", cependant la résultante du passé exalte les "paix" entre "guerres" ... & nous n'avions pas le bon côté, quand même, d'internet pour donner une vue d'ensemble planétaire! ... 

    2020/ "2 mille vins" à savourer, après un honnête bilan, ... nouvellement!

    L'expérience Terre est comme hypnotisante voire anesthésiante certes &, en ce 2020, numérologiquement "Equilibre/Harmonie", accédons à notre Graal intérieur & fêtons, en nous & en partage, le changement en cours ...

  • Merci Philippe, tout cela est tellement vrai !

    Je n'en dirais pas plus car je n'ai pas votre plume, simplement je pense que l être humain en général est indécrottable malgré tout certains portent l'espoir dans la création et des petits gestes de tous les jours, il nous reste cela, et cela se nomme la résistance !

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