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Ma solitude, ma dulcinée

 

 

Quand la laineuse toison frisée  passe par-dessus bord,

Comme Panurge, je lui cède la voie.

 Je me délecte avec joie,

 Du parfum des airs salubres  que je hume,

Et du seul bruit des moutons d’écume,

Que mon navire creuse de sa proue,

Que des mouettes survolent en grands froufrous.

Quand d’arrogantes voix, de leurs creux verbiages,

Jacassent, je m’éclipse dans ma bulle sans rage.

Et que du gouvernail, se saisit la Vanité,

Lançant des grommellements  de complète vacuité,

J’embarque dans mon canot et la laisse

Sombrer dans l’ostentation vaine

Quand les harets emplissent les lieux de ronrons futiles,

Et les baudets ânonnent des fanfaronnades ;

Quand leurs insignifiantes flammes noircissent,

 Et éclipsent les lueurs de l’entendement, je m’enflamme. 

Je plonge dans la méditation, vice solitaire

Mais combien salutaire.

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