Sa caresse séduit après la fessée,
Ses mots sont pralines de chocolat fondant,
Son sourire est gaze sur la chair blessée,
Ses perles de rires filon d’or abondant.
Sa force est le tuteur qui droite me guide,
Ses fins savoir-faire réparent mes dégâts,
Son humour burlesque me titille languide,
Ses tabacs s’envolent en fumets de nougats.
Sa voix tendre berce mes rêves étranges,
Ses doigts sont un tricot de baume sur le cœur,
Son regard un confit de douceurs oranges,
Ses propos un soleil par matin casse-coeur.
Sa bonté étrenne toujours les ans nouveaux,
Ses chevaux avec moi galopent leur fougue,
Son chapeau goguenard rit aux vieux renouveaux,
Ses hivers l’entraîne, tout rien le fatigue.
Quertinmont tous les deux malice du destin,
Chez mère-grand-père aucune parenté,
Jules pour son prénom plutôt que Célestin,
Juliette c’est elle dans le monde enchanté. Claudine QUERTINMONT D'ANDERLUES.
Commentaires
Bonsoir Pascale et merci de ce gentil commentaire. Bonne fin de WE, Claudine.
Si jolie évocations de doux souvenirs, les racines qui donnent des ailes et le désir d'écrire!
Merci Claudine de nous transmettre ces mots si affectueux pour Jules et Juliette, au goût de nougat et de chocolat fondant.
Un bien bel hommage à ceux qui te sont chers, ils ont eu de la chance de te connaître!
Amitiés,
Pascale
Merci Eve. Ah ! si les machines à remonter le temps existaient, hélas, ce n'est pas (encore) possible. Merci d'être passée me voir. Bisous et bonne fin de journée.
Merci Dominique, Marie-Ange et Pascale pour la gentillesse de vos commentaires et bonne semaine. Amitiés, Claudine.
Un goût de souvenirs très chauds et chers à ton coeur. Viennent chez moi en te lisant de très beaux souvenirs
Merci encore
Marie-Ange
C'est d'une très grande beauté ! Oh je ne suis pas douée pour les appréciations, mais bon !
Merci Claudine.
Merci Gérard. Mon grand-père était un farceur qui m'attrapait souvent. Il aimait chiquer le tabac et me donnait 20 francs, à chaque fois que je consentais à l'imiter. Beeerrrkkk ! Mais par bravade et pour les sous (ça comptait alors 20 francs) je le faisais. Jules était son vrai prénom, mais il aurait pu s'appeler Célestin. Amitiés.
Coucou Nada et Joëlle. Merci pour vos commentaires. L'amour et la tendresse n'ont pas été difficile à trouver : il a suffit de me souvenir. Pour les bonbons Joëlle, j'en ai encore le goût dans la bouche : mémére à yuyu m'en comblait et les gâteaux ne manquaient pas ; par ailleurs, les caresses de ma mémére chérie m'effleurent encore souvent. Bisous.
Merci, Claudine, pour ce beau texte si joliment écrit, plein d'amour et de tendresse.
C'est ce poème qui avait tout d'abord attiré mon attention.
"Des mots de praline de chocolat fondant" .. Miam. Alliée de l'humour : quel beau portrait du grand-père. Et cerise sur le gâteau, voilà une charmante grand-mère alliée à lui par le même nom.
Ah ces grands-parents tuteurs de nos jeunes années ! rien que de belles souvenances.
Bravo Claudine. Idéal pour commencer l'année.