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prose (1)

L'amour est il musique, ...?

AmouRapsodie (Petit essai en écriture sur réaliste)


 Après avoir vainement tenté, seule, une danse de l'existence, sans support, comme une sourde pour qui aurait joué un violon sans corde. Après avoir pleuré tout le souffle de son être, une autre existence,
une petite lumière, luit à travers « Lui ».

La lueur l'a nourrie, mieux, elle lui rend la vie

Et, elle le regarde, Lui, l'Inconnu. Il se tient là, il est beau, il est fier, il sourit, Il est d’airain.

Immobile, encore indécis, comme le clair et l'obscur, mélangés dans les proportions d'un équilibre émouvant, comme un David de marbre blanc.

Et cet aplomb fragile lui plu.

Elle su alors que c'était pour lui qu'elle dansait ainsi depuis … longtemps.

Il sera les cordes du violon, la musique dont elle avait besoin.

Elle sent qu'elle l'aimera, elle le sait, elle en est certaine, mais elle est incapable de dire pourquoi.

Vers elle il s’est avancé. Magique.

A chaque fois que bouge son Inconnu, elle bouge de même, S'accorde à Lui.

Comme la ballerine à son danseur, tout à la fois son ombre et son soleil, son partenaire ou son rival, dans l'art de bien poser ses pas de danse.

L'Etoile nourri l'Etoile, et ils se le rendent bien, sans donner d'explication, simplement parce qu'il doit en être ainsi.

Autrement, le ballet ne serait plus ce que le poète aurait voulu qu'il fut.

Voilà, enfin, le violon cordé et accordé, ils se le partagent et ils jouent, pianissimo ou fortissimo.

Ils s'enrichissent de toutes les notes, ils dièsent ils bémolent, ils jouent fort, toujours plus fort, mais toujours plus beau.

Ils jouent tant que, ….les voilà, qu'ils deviennent quatuor.

Deux corps et deux âmes.

Quatuor d'abord, mais ils grandissent encore, et voila deux corps, deux âmes, deux coeurs, et leurs ombres.

Ils sont deux, on en compte huit.

L’un, à l’autre offrant chaque fois le tout. L’autre, pour l’un fait de même.

Ils grandissent encore, ils croissent tant, entre les concerti, qu'ils en deviennent des doubles eux même doublés, et font ainsi fleurir deux fois les instruments d’ensembles philharmoniques, capables de pouvoir faire mieux encore.

Après les concertos, on devine qu'ils s'apprêtent à faire jouer, aux deux orchestres qu'ils rassemblent, toute une symphonie. Une œuvre écrite d'amour, une partition pour la vie.

Alors, comme dans un tableau champêtre de (*) Rêves-Roses", qui serait peint entre deux miroirs, on pourra c'est sûr, apprécier d'entendre et de voir, l'image du merveilleux se transcender d'un miroir dans l'autre, la musique
grandir d'écho en écho, et les deux se multiplier à l'infini en une symétrie
d'abîmes gigantesques, vertigineux, troublants et grisants.

Symétrie réelle, mimant une demeure virtuelle et abyssale, colorée des camaïeux d’une gamme océane, deux palettes de couleurs partant du diamant blanc bleu au diamant noir intense, explosant toutes deux en
arcs en ciel majestueux. Une demeure, une oasis sonorisée de mélodies
sensuelles.

Celles qui font la magie des mers profondes, ou des palais imaginaires que l'on convoite.

Là, sous un ciel de lit, leur ciel, leur paradis, ils pourront enfin danser, jouer, vivre d'amour et de poésie, à l'infini.


 


 


 


 


 


T. R. Pirschel alias Arteepee.


 


(*) Rêves-Roses: Village imaginé par un dessinateur de Spirou.

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